Château de la Ribaudière (Montauban de Bretagne) de nos jours
cette construction date du 19e siècle, a été restaurée et remplace la maison noble qu'a connu Jeanne Vincente.
La Ribaudière, haute justice, dont une partie relevait du roi en ligence et de
Montauban-en-Bretagne en juveigneurie, après avoir appartenue
aux la Feuillée, aux Rohan, aux Bérard, fut achetée au seigneur de la Garoulaye par Guillaume
le Bouteiller et Olive Chauchart, sa femme (1606). Par son mariage en 1608, Olive le Bouteiller,
leur fille,
apporta cette seigneurie à Julien Thomas, Seigneur de Launay-Caunelaye (sur la famille Thomas,
voir ici).
François Thomas, leur fils, bâtit la chapelle de la Ribaudière dans le parc de ce manoir.
Elle était fondée de messes, fut restaurée en 1752, et est aujourd'hui détruite.
Pierre Thomas, son fils, était syndic de l'église de Montauban. Un arrêt du parlement du 19 décembre 1710
défendait de troubler Pierre dans l'exercice de cette charge. En effet, depuis l'édit de 1702 créant
les syndics perpétuels, les recteurs, marguilliers et officiers, frustrés de plusieurs fonctions, droits et prérogatives, refusaient d'y obéir. Dans cette église, la chapelle du Rosaire dépendait du seigneur de la Ribaudière, qui y avait ses armoiries.
Hyacinthe Thomas, son fils, Seigneur et comte de la Caulenaye, Seigneur de la Ribaudière,
de Vaudequip, du Plessis-Beaublé et autres lieux, naquit au château de la Ribaudière en 1684 et fut baptisé à
Montauban.
Il transmit ses possessions à sa fille Jeanne-Vincente qui les apporta au marquis du Grégo, son mari,
puis reprit après divorce. Madame veuve Tiengou, fermière générale de La Ribaudière, lui fournissait
encore les comptes en 1791.
Nous ignorons si la Ribaudière fut vendue, saisie comme bien national ou conservée dans la famille.
Il semble cependant que ce ne soit pas cette dernière hypothèse car
on notera que Joseph-Louis Garnier, comte de la Ville-ès-Bret, était "propriétaire, demeurant
à la Ribaudière en Montauban" avec sa femme Agathe Desmier de Ligouyer en 1837 et 1838
(naissances de Paul-Louis-Marie, le 22 août 1837 et Louis Marie Joseph, le 21 août 1838).
Selon les actes des naissances de ses autres enfants, il demeurait alors "ville de Montauban".