Page 26, ajout au sujet du château de Malpierre, où se marièrent Barthélemy O’MAHONY et Monique de GOUY d’ARSY

 

L’auteur (Bertrand O’Mahony) marque son étonnement du choix de ce lieu qui appartenait à une demoiselle des Salles, tante du premier mari de Monique. Cela n’a en fait rien d’étonnant quant on sait que le château de Malpierre, situé à Rigny-la-Salle, avait appartenu au premier mari de Monique, Louis-Antoine-Gustave, comte des Salles, mort en  1779  après 10 ans de vie commune. Pendant 10 ans donc, Monique a été la maîtresse des lieux. Veuve douairière, elle fit d’ailleurs établir un inventaire le 12 octobre 1779. Monique se remaria huit ans plus tard (1787), huit années durant lesquelles elle ne fut certainement pas sans aller au château, ne serait-ce que jusqu’à la conclusion de la succession du comte des Salles qui eut lieu en 1785.

 

 

Cet inventaire est un des rares documents décrivant le château qui, selon une légende, possédait 365 fenêtres ! Le château de Malpierre était un édifice fastueux qui fut détruit en 1833 par un incendie provoqué accidentellement par un domestique qui fit tomber une chandelle dans les combles.  Il ne reste que les bâtiments des communs, deux tours, le pont d’origine, le jardin ainsi que les pièces d’eaux.

 

 

 

Relevés topographiques de Didier Bugnon en 1720

 

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Le château de Malpierre était à l’origine un château fort du XVe siècle, ruiné par les guerres du XVIe siècle. Il fut restauré entre 1560 et 1577 sur un plan en U, par Joseph CHEVALIER qui l’avait acheté en 1560. C’est en 1618 que le château passe dans la famille des Salles, avec le mariage de Henry, comte des Salles, avec Anne Chevalier. Un nouveau château fut construit sur l’emplacement de l’ancien. Nous ne savons pas comment il était, si ce n’est par le relevé topographique des jardins effectué par Didier Bugnon en 1720 et par l’inventaire effectué à la demande de Monique de Gouy d’Arsy en 1779.

 

 

Sources :

Revue de l’ »Étude Touloise » sur le site http://www.etudes-touloises.com/articles/81/art3.pdf

 

 

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