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Les derniers jours d'Arsène


par des courriers écrits par ses frère et sœurs à Monique, retenue au Sacré-Cœur de Bourges



Arsène O'Mahony est décédé à Lyon le 15 mars 1858. Le 6 février il écrivait à une de ses filles : Ma maladie, toujours extrèmement douloureuse, suit son cours sans autres modifications.

Le 22 février, Paul écrit à sa sœur : « Je suis parti hier de Paris et mon voyage s'est accompli dans l'anxiété la plus affreuse. On me disait de me presser ; dès lors tu comprends la nature des craintes que j'éprouvais. Je bénis Dieu d'être ar^ivé à temps. Nous devons tous le remercier des sentiments admirables qu'il inspire à notre père. Il a éprouvé une joie indicible à nous voir tous réunis, et il m'a prié de dire à haute voix le Te Deum. Pourquoi manques-tu ainsi que Béatrix ? »

Le 25 février, sa belle-mère (Eugénie Garnier de Falletans) écrit à Monique : « Hélas nos nouvelles sont mauvaises et le deviennent chaque jour dévéntage ; cette journée a été terrible, voici le premier instant de repos depuis 5 heures du matin ... Que la sainte volonté de Dieu se fasse en tout et pour tout : telle est ma devise et celle du pauvre malade. Je suis parfaitement consolée par ses dispositions ... »

Le 27 février, Paul écrit à sa sœur : « Je viens de lire ta lettre à notre père ; il était dans un accablement profond, je crus même qu'il sommeillait, mais quand je fus à l'endroit où tu lui demandais sa bénédiction, il éleva la vois pour dire :" Oh bien certainement je bénis cette chère fille de tout mon cœur ! Quant à elle, je ne la reverrai plus !" Sa présence d'esprit est toujours la même. Le père Pellegrin vient le voir tous les jours et lui donne l'absolution. Il bénit Dieu dans ses souffrances, et, au milieu des cris que lui arrachent les douleurs les plus atroces, il répète sans cesse : " J'accepte tout, mon Dieu !" »

Le 3 mars, nouvelle lettre de Paul : « Nous passons par de pénibles émotions. Avant hier, lorsque je venais de t'écrire que le médecin croyait que mon père pourrait se soutenir quelques jours encore, ce pauvre père s'est trouvé beaucoup plus souffrant, et nous pensâmes, effrayés, que c'était la fin. Nous entourâmes tous son lit dans les plus vives inquiétudes. Ce matin, nouvelles angoisses causées par des étouffements qui ont duré près de deux heures. Cependant le calme est revenu et mon père m'a parlé de diverses choses dans les termes les plus édifiants. Il voulait mourir, disait-il, avec le crucifix incrusté dans le cœur. Il désire que le médecin parvienne à lui rendre, au dernier moment, quelques secondes de calme afin qu'il puisse prononcer une dernière phrase à la louange de Dieu, et mourir dans un élan d'amour ! Hier le cardinal de Bonald est venu le voir... »

Le 5 mars, sa fille Elizabeth envoyait des nouvelles de leur père à sa sœur Monique, religieuse au Sacré Cœur, à Bourges : « Papa a eu une nuit beaucoup plus calme, nous n'osions l'espérer la journée qui l'avait précédée ayant été assez agitée. Le médecin a été content, du moins il trouve qu'il y a chez notre père un bien grand fond de force ; tu sais qu'il est très nerveux, de sorte qu'il y des moments où l'on croirait facilement qu'il touche au terme, puis il revient petit à petit, sa voix alors est aussi naturelle que lorsqu'il se portait bien. La journée est bonne, meilleure que les précédentes ; il éprouve seulement des étouffements qui lui sont bien pénibles et qui l'empêchent de dormir, mais, du reste, je te le répète, il va mieux. Te dire ce qu"annonce ce mieux me serait difficile ; je crois que Dieu veut nous le conserver encore pour notre consolation et l'édification des personnes qui l'entourent. Monseigneur de Bonald [portrait ci-dessous], aussitôt qu'il a été instruit de sa maladie est venu le voir ; sa visite a fait grand plaisir à papa, il a envoyé Depends savoir de ses nouvelles. M. l'abbé des Garets sort d'ici ; bien des personnes de la société qui depuis plus d'un an ne le voyaient plus, viennent le voir et s'informent avec beaucoup d'intérêt de son état. Quelle consolation c'est pour nous, chère soeur, qu'un semblable changement. Non, je ne doute pas que Dieu ne nous le laisse encore un peu afin que personne ne puisse plus ignorer la beauté de ses sentiments et sa sincère conversion. Je voudrais, chère Monique, qu'il me fut possible d'écrire les belles paroles qu'il nous dit toute la journée ; hier, en baisant son crucufix (il le demande toutes les fois qu'il sent qu'il va prendre une crise), il nous disait :"Je voudrais au moment de ma mort avoir ce crucifix incrusté dans le Cœur", puis il se fit écrire en gros caractères sur un morceau de papier "Jésus Christ mon amour" ; il le baisa à plusieurs reprises et demanda qu'on le mit sur ses lèvres au moment d'expirer et que ces mêmes mots fussent ensevelis avec lui. Après avoir, avant-hier, fait ses dernières dispositions et avoir désigné les petits souvenirs qu'il laissait à chacun, il dit encore "combien je suis heureux de n'avoir plus rien, d'avoir tout abandonné ; je me sens plus dégagé à présent, je suis comme Notre Seigneur sur la croix, quand il souffrait. Quand il souffrit, il s'écria alors Mon Dieu que ta volonté soit faite, mon Dieu, j'accepte, j'accepte". Il me faudrait des pages et des pages, si je voulais rapporter tout ce qu'il nous offre chaque jour de sentiments propres à nous consoler et à nous attendrir. Il nous demande quelques fois "Croyez-vous que Dieu m'ait pardonné ? " Puis lorsque nous lui disons qu'il ira au ciel bien promptement parcequ'il souffre avec bien de la patience, "Oh non, nous répond il, je ne souffre pas bien, j'ai un grand désir d'être soulagé ; les douleurs que j'éprouve sont affreuses, mais si Dieu me demandait qu'elle est la maladie que je veux avoir, je je n'en demanderais pas d'autre que celle qu'il m'a envoyée." Et ce qu'il y a de plus beau, c'est que l'effet suit les paroles. Jamais une plainte. Tu sais combien il était éxigeant lorsqu'il siouffrait autrefois, et bien maintenant il est content de tout, tout ce qu'il nous demande, il le fait toujours avec une extrême douceur, disposé à faire tout ce que le médecin exige. Et quelle violence il doit se faire pour cela ; il parait que les souffrances qu'il éprouve portent excessivement sur les nerfs et je t'assure qu'à le voir, on ne le dirait pas. L'expiétion de ses péchés, la plus grande gloire de Dieu, voilà ce qui l'occupe habituelement ; il répète souvent la prière Jésus, Marie, Joseph, demande qu'on fasse fréquemment des signes de croix sur lui avec l'eau bénite. Ce qu'il y a de plus touchant, ce sont les expressions de reconnaissance et de tendresse qu'il nous adresse à chaque instant. »



Monseigneur de Bonald

Monseigneur de Bonald, Archevêque de Lyon, Primat des Gaules, Cardinal, Sénateur de l'Empire,
parrain de Maurice,
fils de Louis, vicomte de Bonald, grand ami d'Arsène
Tableau situé dans l'église de Bonna (Aveyron)




  Monseigneur de Bonald Elizabeth poursuivait sa lettre le dimanche 7 mars : « Voici deux jours que cette lettre est commençée, chère soeur, je vais tâcher de la terminer aujourd'hui, afin de te faire parvenir des nouvelles de notre père. Les étouffements ont beaucoup diminué ce qui fait qu'il peut dormir un peu plus tranquillement, mais ses jambes sont un peu plus enflées et il crache le sang, chose qu'il faisait déjà il y a huit jours. Le médecin, qui vient le voir quatre fois par jour, nous a dit qu'il ne comprenait pas comment il n'avait pas déjà succombé à ses souffrances. Monsieur Bouchacourt [ndrl : sans doute le docteur Bouchacourt, professeur à l'Ecole de médecine de Lyon, qui sera élu membre de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon en 1863], qui est venu hier, avec Monsieur Talon, nous a manifesté le même étonnement ; ils trouvent que papa a une santé d'une force extraordinaire. Du reste il souffre moins, beaucoup moins qu'il y a quinze jours ; comme tu le dis chère soeur, c'est pour moi une grande, une immense consolation de pouvoir prodiguer mes soins à ce pauvre père, je comprend toute l'étendue de du sacrifice qui t'est imposé, à toi, chère Monique, et je ne doute pas que bien des grâces qui découlent sur papa soient la récompense et le fruit de cette privation. Je voudrais qu'il me fut possible de t'écrire assez souvent et assez longuement afin de diminuer un peu ton sacrifice, mais le temps me manque pour le faire. Maman me charge de te dire qu'elle t'écrirait si elle le pouvait, mais elle ne trouve pas même le temps d'écrire à sa famille ; sa santé se soutient, cependant elle dort peu ou point suivant que la nuit du malade est plus ou moins mauvaise ; avec cela elle est toute la journée sur pied, soignant papa avec une douceur , une sollicitude et une attention admirables. Comme tu l'avais deviné c'est elle qui a ammené le R.P. Pelligry qui vient consoler, fortifier, soutenir le courage et la patience de notre cher malade, qui a pour lui une grande vénération et une grande confiance. Il nous assure que papa est dans les meilleures dispositions ; tout les jours il lui donne l'absolution et il nous a dit que s'il ne pouvait être appelé pour une dernière, il ne faudrait pas nous en inquiéter. Maurice et Marie sont repartis ; maman n'a pas cru devoir les garder plus longtemps parce qu'il était bien difficile de les surveiller [Ndlr : ils ont respectivement 9 et 7 ans] et que vu le mauvais temps qui les empêchait de se promener, ils se seraient beaucoup ennuyés toujours emfermés dans un salon. Adieu chère et bonne sœur, je n'ai plus que le temps de t'embrasser ; il faut que j'écrive encore à Béatrice avant le départ du courrier. Si tu ne reçois pas de lettre, ne t'en inquiètes pas, ce sera une preuve qu'il n'y aura aucun changement notable dans l'état de notre père. Nos frères vont bien ; ils se relèvent pour veiller. Prions, prions beaucoup. »  



Le 8 mars, c'est Paul qui écrit à Monique :




Lettre de Paul adressée à Monique, datée de Lyon, le 8 mars.
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Elizabeth écrivait une autre lettre le mardi 9 mars : « Je viens te donner des nouvelles de notre cher malade quoique je ne trouve aucun changement dans son état, mais si tu ne recevais pas de lettres tu t'en inquièterais. La nuit dernière n'a pas été bonne ; il n'a pu dormir, étant fort agité ; la journée est plus tranquille , cependant il étouffe beaucoup ; cette souffrance est d'autant plus pénible, qu'elle l'empêche de fermer l'oeil ; les médecins ne savent que dire et que penser, ils ordonnent peu de remèdes car papa ayant deux maladies à la fois, des remèdes que l'on donnerait pour la guérison de l'une feraient augmenter le mal de l'autre. Dieu semble vouloir rendre impiuissant la médecine afin de le purifier d'avantage et de l'attirer à lui quand il sera digne d'entrer dans le ciel. Ses sentiments sont toujours aussi consolants et sa patience toujours aussi grande. Il désirait beaucoup pouvoir gagner les indulgences du Jubilé, mais comme il ne s'ouvre pas encore à Lyon, nous avons fait demander à l'évêché qu'on voulut bien l'avancer pour lui. Hier, en ayant reçu la permission, j'en ai apporté la bonne nouvelle à papa qui, a presque pleuré de joie en la recevant. Comme il y avait huit jours qu'il n'avait pas reçu le Saint Viatique, on lui a donné encore cette consolation. C'est le père Pelleyry qui l'a préparé à la réception de ce sacrement et qui l'a aidé à faire son action de grâces. Papa nous parle souvent de toi, plusieurs fois déjà il t'a envoyé sa bénédiction paternelle, car il y a des moments où il croit qu'il va mourir et il veut que nous nous tenions à côté de lui, nos mains dans ses mains, et c'est alors qu'il nous adresse des paroles si touchantes et si tendres qu'elles font verser des larmes de nos yeux. Voici déjà dix jours que je suis ici, et je ne sais quand je retournerai à la Ferrandière. Vendredi de cette semaine il y aura une et plusieurs prises d'habit ; je devais faire partie des heureuses de ce jour, mais Dieu ne le veut pas puisqu'il me place ici. Le père Pelleyrey m'a dit pour me consoler qu'il reviendrait après pour moi pour me donner le voile, et je demande à Saint Joseph que son mois ne finisse pas sans que cette grâce me soit accordée. Du reste,je ne sais plus où j'en suis, point de méditation, point d'adoration, point de prières, il y a des jours que je n'assiste pas même à la messe, je dis mon chapelet, je fais quelques lectures dans l'Imation (?) et le reste du temps je suis sur pied à aller et venir auprès de papa ; voilà ma journée ; je ne pense à rien, mes facultés réfléchissantes sont comme suspendues. Je suis heureuse de pouvoir aider mes frères et ma belle-mère dans les soins qu'ils prodigent au malade, prête à retourner au Sacré-Coeur aussitôt qu'on me le dira. Mme de Bouchand envoie fréquemment recevoir des nouvelles de papa qui en est très touché et reconnaissant. Mes frères vont bien. Ils ne sont pas trop fatigués de leurs veilles et de leur soins assidus. Ma belle-mère va bien aussi. Mon oncle franciseyne a un peu mal à la jambe mais il n'y a nulle graité. Je n'ai pas encore eu le temps d'aller voir mes soeurs, elles vont bien. Ignace aussi. Je n'ai traversé qu'une fois la place Bellecour pour aller à Fourvière, je n'ai pas pu trouver le temps d'aller voir Mme de Fonsbelle. Adieu ma bonne et chère soeur. Je termine ce griffonage bien à la hâte, il faut que j'aide maman à refaire le lit de papa. Prie à ma place, je ne prie pas, et crois à la sincérité de mon affection. Signé : ta soeur qui t'aime, Elisabeth O'Mahony »



Le 12 mars, c'est Louis qui écrit : Un petit mot pour ne pas te laisser sans nouvelles qui du reste ne sont guère autres que les précédentes. Cependant le médecin parait plus inquiet et a cru devoir nous en prévenir. Au moment où je termine cette phrase, M. le Dr Luboré est venu faire à papa une visite d'ami et il m'a dit en sortant qu'il le trouvait bien mal. Du reste son état est beaucoup plus calme, ses souffrances moins vives. Il a passé presque la journée dans l'assoupissement, ce qui cependant ne l'empêche pas de temps en temps de demander le P. Pellugri et de faire une petite invocation. Paul ta lettre et ton image qu'il a donnée à papa et qui ne le quitte pas. Paul me charge de te dire qu'il a fait toutes les commissions et que papa te charge de le rappeler au souvenir de M. Durand. Quant aux notes dont il te parlait elles sont moins considérables qu'on ne le craignait. Je te quitte cheère sœur pour donner des nouvelles à Béatrix. Je t'embrasse bien tendrement. PS/ Papa vient d'embrasser ton image et a demandé qu'elle ne la quitte pas après sa mort.




Lettre de Louis adressée à Monique, datée de Lyon, le 12 mars.
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Le lendemain, samedi 13 mars, c'est Paul qui donne des nouvelles à Monique : Bien chère sœur, j'ai lu ta lettre à notre père il y a une heure, quelques passages seulement car il était plongé dans un accablement complet ; je crus même qu'il sommeillait mais quand je lui dis que tu lui demandais sa bénédiction il a élevé la voix pour dire : oh bien certainement je bénis cette chère fille de tout mon cœure.
Aujourd'hui la journée a été moins douloureuse mais la faiblesse a fait un pas énorme et la courbature excessive empêche le repos. Comme engourdi, il ne dort pourtant pas, et il se plaint d'être anéanti. A 4h il s'est mis sur un fauteuil avec mon aide et j'ai été surpris de la force qui lui restait quand il s'est recouché. Mais ce qu'il faisait dans la journée il ne pourrait peut-être plus le faire cette nuit. Sa présence d'esprit est toujours la même. Hier il s'est confessé à l'abbé des Garets [Garnier des Garets] qui était venu le voir et par ce qu'il désespérait de voir le père Pellegri qu'on était allé chercher 3 fois inutilement. Il arriva pourtant un peu après et mon père fut enchanté de lui. Aujourd'hui il revint et après une longue conférence donna encore l'absolution à mon père. Le bon père nous a dit qu'à toute heure du jour ou de la nuit nous pouvions compter sur lui et qu'il viendrait chaque fois que mon père en témoignerait le désir. Continuons à prier, cher sœur et à remercier Dieu de tout ce qu'il a fait. Mon père le bénit dans les souffrances et au milieu des cris que lui arrachent les douleurs les plus atroces il dit : j'accepte tout mon Dieu !
Ne sachant pas à quelle heure Louis a mis sa lettre à la poste, je ne puis te dire au juste quelle temps mettra celle-ci ; mais il est sûr qu'une lettre jetée à la boîte à 4h1/2 ou 5h du soir est à Bourges 24 heures après. Quand je fus te voir, j'ai mis 18h à faire le trajet et je voyageai avec les dépêches Je vais expédier celle-ci ce matin à 4 ou 5h en sortant de chez de chez mon père. Adieu, je t'embrasse de tout mon cœur.




Lettre de Paul adressée à Monique, datée de Lyon, le 13 mars.
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Arsène est décédé le 15 mars. C'est sa tante Alphonsine Pasquier de Franclieu, épouse Garnier des Garets, qui annonce à Monique, le décès de son père. La lettre était accompagnée d'une autre, signée de Franclieu des Garets, adressée à la supérieure : Permettez que je m'adresse à vous, pour apprendre à ma nièce, mad O'Mahony, la perte qu'elle vient de faire aujourd'hui vers une heure. Mon beau-frère a rendu son âme à Dieu, dans des sentiments de piété bien consolants. Pendant sa longue et cruelle maladie, il nous a édifié tous, par sa foi, sa patience et sa soumission à la volonté de Dieu. Cette mort si chrétienne adoucira certainement les regrets de ses enfants, et tout en pleurant leur père, ils béniront Dieu de son immense miséricorde. Veuillez Madame, quand vous aurez préparé Monique, lui remettre ce petit mot que je vous demande le permission de joindre à ma lettre. Recevez aussi l'expression de mes sentiments respectueux.




Lettre adressée à Monique, datée de Lyon, le 15 mars.
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  Faire-part du décès d'Arsène :
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Font part du décès d'Arsène, ses enfants ; son beau-père, Paul Eugène Garnier de Falletans ; sa demi-soeur Aurore des Salles, comtesse douairère de Ludre et ses enfants et petits enfants. Côté de sa deuxième épouse Franclieu, ses deux beaux-frères Anselme, baron de Franclieu, et Francisque Garnier des Garets (mari de Béatrix de Franclieu). Le marquis et la marquise de Mun sont Adrien, 2e marquis de Mun, pair de France, et Pauline de Ludre, petite fille d'Aurore. Le comte et la comtesse de Lalande sont Alfred de La Lande de Calan et son épouse Caroline de Ludre, autre petite-fille d'Aurore.
    faire part décès