Guernon

1. Julien
Julien, qui avait reçu de son frère Jean le fief de Bures en 1589, avait épousé Catherine Le Gouez le 24 avril 1564. Leurs enfants furent Jacques, Pierre et Etienne. Seul Jacques eut une descendance :

2. Jacques
Jacques, qui rendit aveu en 1597au sieur de Matigny pour son fief de Bures, fut marié le 4 décembre 1612 avec Louise Gaultier, d'où Jean V ;

3. Jean V
Jean V fut marié deux fois : en premières noces le 8 janvier 1635 à Caen avec Catherine Bourdon, d'où Françoise ; en secondes noces avec Françoise Nantier dont Jean VI, Jacques et Anne mariée à Percy par contrat du 30 août 1683 avec Joseph Boudier, seigneur de l'Escangée. Jean V avait vu son fief de Bures saisi par ordre du Commissaire au recouvrement des taxes, pour refus de paiement de la taille, en 1641. Il fit ses preuves de noblesse et obtint réparation.

4. Jean VI
Jean VI épousa le 10 septembre 1701 à Bures-les-Monts Jeanne-Madeleine de Bures, dont il eut Pierre (1707- 1712) et Madeleine « Bonne » (1710-1753), laquelle fut la dernière de cette branche qui s'éteignit avec elle, se fondant dans la maison d'Anfernet de Pontbellanger puis O'Mahony. Elle avait en effet épousé à Pontbellanger le 13 février 1730 Gabriel d'Amphernet, baron et patron de Pontbellanger (1692-1748). Elle fut inhumée à Thorigny. Dans les registres de Bures, on la trouve marraine en 1715, 19, 21, 22, 23, 29, 34, 35 et 41.

1. Guillaume
Guillaume fut marié par contrat du 8 mai 1573 à Magdeleine de Boissel, dont il eu Hélie

2. Hélie
Hélie, écuyer, sieur de la Fosse, fut marié par contrat du 15 mai 1629 à Marguerite Brazard. Il reçut un certificat de noblesse donné par Mr Chamillart en date du 30 mars 1671, en haut duquel figurent les armes de la maison de Guernon, savoir d'azur au leurre d'or accompagné en chef de deux molettes d'éperon de même. d'où Jean (1630- ?), Françoise, Jacques, qui suit,

3. Jacques
Jacques, écuyer, sieur de Beaupré, mort le 20 novembre 1676 à Épinay-sur-Odon (14) fut marié par contrat du 1er février 1652 avec Charlotte Poulain. Deux certificats de Mr de Mesgrigny du 18 avril 1692 et 4 mai 1693 indiquent que le sieur de Beaupré et le sieur de Guernon, son frère, servaient dans les cadets gentilhommes. D'où

Marguerite (1661-1668) ;
Charlotte épouse de Jean Le Bray ;
Marie, célibataire ;
Pierre qui suit ;
Etienne (1672- ?);
Geoffroy (1673- ?).

4. Pierre
Pierre, écuyer, sieur d'Hectot, fut marié par contrat du 18 juin 1711 avec Elisabeth de Blais laquelle était dite veuve et tutrice de ses enfants dans une sentence du 18 mars 1721. Leurs enfants furent :

Pierre-Antoine, qui suit ;
Anne-Elisabeth, épouse de Charles-Edouard de Montfiquet ;
Françoise Marie, restée célibataire.

5. Pierre Antoine
"Pierre" Antoine, sieur d'Hectot, écuyer, né le 21 avril 1712 à Epinay-sur-Odon, mort en ce même lieu le 9 avril 1760, fut marié avec Madeleine du Bois par contrat du 13 décembre 1743, contrôlé et insinué à Balleroy le 5 avril 1753. Le mariage fut célébré le 8 février 1744. Ses enfants furent :

Léon-Pierre, qui suit ;
Marie Madeleine Elisabeth (1745-1825), épouse Pierre Louis Larcher en 1787 ;
Jean Vigor, chevalier de Guernon, né en 1751.

6. Léon-Pierre
"Léon" Pierre, sieur d'Hectot, écuyer, né le 4 décembre 1746 à Epinay-sur-Odon et mort en ce lieu le 22 mai 1815, fut marié avec dispense de parenté au 4e degré par les Larcher le 24 novembre 1772 à Litteau avec Jeanne Jacqueline d'Argouges avec Madeleine du Bois. Il reçut un brevet de lieutenant des canoniers garde côte expédié par Monsieur de Ségur le 3 mai 1782. Il présenta à d'Hozier les titres justificatifs de sa noblesse pour la réception de son fils aîné à l'école militaire. Ses enfants tous nés à Epinay-sur-Odon, furent :

Adélaïde, née le 20 septembre 1773 ;
Vigor André François, né le 3 janvier 1775 ;
Thomas Léon Frédéric, né le 16 mars 1776 ;
Maximilien Casimir Ferdinand, né en 1777, qui suit ;
Adélaïde Thérèse Julie Eléonore, néee le 20 novembre 1780, morte à 15 ans le 11 novembre 1796 ;
Louis Opportune Olympiade, née en 1788 ;
Nathalie Gustine Amarante, née le 23 décembre 1790 ;

7. Casimir
Maximilien "Casimir" Ferdinand, sieur d'Hectot, écuyer, né le 19 décembre 1777 à Epinay-sur-Odon fut page du roi et revint à Hectot après la Révolution. Il fut capitaine de la légion d'Auray en 1814 et garde du roi en 1815. Il fut marié en 1805 avec Marie Maximilienne Not de Saint Maclou, fille de Jacqueline Henriette Gérosisme de Guernon, baronne de Saint-Maclou. Ce mariage resserrait les liens de parenté entre les Guernon-Ranville et les Guernon-Hectot

Fortuné "Raoul" Honoré Gustave, qui suit ;
Léon Charles Frédéric Esdras (1812-1851) marié en 1844 à Mélanie Gaudas ;

8. Raoul
Raoul, né le 21 février 1809 à Sainte-Honorine-du-Fay, mourut au château de la Bélinière à Condé-sur-Vire le 15 juillet 1883. Ce château lui venait de Caroline Suzanne de Gourmont qu'il avait épousé le 22 septembre 1835 en ce lieu. Il fut marié en 1805 avec Marie Maximilienne Dunot de Saint Maclou, fille de Jacqueline Henriette Gérosisme de Guernon, baronne de Saint-Maclou.

"Arthur" Casimir Eugène, qui suit ;
"Henri" Raoul (1852-1929) qui n'eut pas d'enfant de son mariage avec Gabrielle Paque de Beauvais.

9. Arthur
Arthur, né le 13 juillet 1836 à Condé-sur-Vire, mourut à Saint-Lô le 7 août 1888, âgé de 52 ans. Il s'engagea aux chasseurs d'Afrique et fit la campagne d'Italie en 1859. Il fut marié le 30 mai 1865 à Cerisy-la-Salle avec Marthe Sophie du Mesnil-Adélée, dont le père était membre du Conseil Général du département.

"Georges" Raoul Jules, né le 10 juin 1866 à Cerisy-la-Salle, mort le 23 novembre 1936 au château de la Bélinière, était officier de cavalerie. La branche de Ranville étant tombée en quenouille, il releva le titre de comte que cette branche possédait.Il fut marié le 25 octobre 1897 à Sains (35) avec Marie Marguerite Camille de La Choué de La Métrie, d'où 5 filles.;
"Guy" Charles Casimir, qui suit ;
Ludovic Charles Arthur, (1872-1915), officier, marié en 1903 à Marie Thérèse Ménard de Couvrigny, sans descendance.

10. "Guy" Charles Casimir
Guy, né le 29 juillet 1867 à Cerisy-la-Salle, mort le 28 juillet 1948 à Saint-Pair-sur-Mer fit une carrière de contrôleur à la Société Générale. Il vécut à Saint-Lô dans un hôtel particulier situé sur les remparts (domicile de droit) et était domicilié de fait à Boulogne-sur-Mer. Il fut marié (voir faire-part) le 9 mai 1898 à Saint-Lô avec Elisabeth Marie Guillot (1878-1970), d'où :

"Robert" Marie Arthur (1898-1940) eut deux fils issus de son mariage en 1926 avec Marie Resseguier : Philippe né en 1927 et François né en 1928 ;
"Gérard" Marie (1900-1993) épousa en 1929 Paule Franco dont il eu une fille Christine ;
"Madeleine" Paule Marie (1902-1928) ;
"Bernadette" Marie (1904-?)
"Michel" André Marie, comte (1917-1986) épousa le 14 juin 1947 à Paris 8e Marie Le Conte qui lui donna 3 enfants. Il était chef de publicité dans plusieurs grandes agences et est l'auteur de la généalogie de sa famille. Il s'était retiré à Vendeuil dans une petite résidence apportée par sa femme et aggrandie par leurs soins mutuels.

Hubert, marié à Catherine Faure ;
Béatrice, mariée à Olivier de Raulin de Gueutteville de Réalcamp ;
Guy, marié à Anne de Brosses.

1. Jean
Jean, écuyer, sieur de Bures en partie, se maria deux fois : en premières noces avec Jeanne Gohier (23 octobre 1590) qui lui donna quatre enfants et en secondes noces avec Catherine de Bures (1598) dont il n'eut pas d'enfant :

Barnabé, sieur de Bures, écuyer ;
Pierre, sieur de Bures, écuyer ;
Adrien ;
Jeanne, morte le 10 avril 1681 à Pont-Farcy, épouse d'Eustache Bunel
François, qui suit.

2. François
François épousa en 1635 Jeanne Toustain du Manoir (Chamillart) d'où Antoine, Barnabé, qui suit, Anne et Ether.

3. Barnabé
Barnabé, mort le 9 février 1711 à Epinay-sur-Odon avait épousé le 8 août 1671 Elisabeth Branlot, d'où Barbabé, qui suit, et Angélique épouse d'Etienne Pellevé.

4. Barnabé
François épousa en 1635 Jeanne Toustain du Manoir (Chamillart) d'où Antoine, Barnabé, qui suit, Anne et Ether.

5. Barnabé
Barnabé, écuyer, sieur du Saussey, né le 7 octobre 1683 à Epinay-sur-Odon, mort à Caen le 7 janvier 1732, avait épousé le 18 février 1718 Cécile L'Anguille, d'où :

Pierre Antoine, sieur de Ranville, qui suit ;
Henri François ;
Françoise ;
Angélique ;
Elisabeth Cécile.

6. Pierre Antoine
Pierre Antoine Barnabé, sieur de Saussay, écuyer, seigneur et patron de Ranville (1751) et de Boission (1763), lieutenant dans la compagnie des Canonniers Gardes-Côtes en 1744, naquit le 23 décembre 1718 à Epinay-sur-Odon et mourut le 23 novembre 1777 âgé de 58 ans. Il aurait été conseiller au parlement de Rouen selon La Chesnaye-Desbois. Il avait épousé le 26 avril 1746 à Caen Catherine Françoise Borey, d'où :

Roger François Barnabé, qui suit ;
Jacqueline Henriette Géronisme mariée le 26 février 1785 avec Gabriel Antoine Dunot de Saint-Maclou, baron de Saint-Maclou. Leur fille Marie Maximilienne épousa Raoul de Guerno (voir n°8 ci-dessus);
Catherine Pauline Cécile ;
Louise Marie Guillonne ;
Louise Angélique ;
Victor Edmond Barnabé (1761-?) marié le 2 fructidor an XI (20 août 1803) avec Marie Gohier d'Aingleville, d'où Adolphe Honorat Barnabé (1804-1872) qui ne semble pas s'être marié.

7. Roger François Barnabé
Roger François Barnabé, seigneur et patron de Ranville, Chevalier de Saint-Louis (13 déc. 1791, pension 19 mars 1817), Médaillé de l'ordre royal du Mérite Militaire, est né le 10 décembre 1750 à Caen. Il se vit décerner le titre héréditaire de comte en 1785. Volontaire à la légion de Soubise le 1er mai 1766, garde du corps du roi le 26 septembre 1769, il passa au corps des mousquetaires noirs de la maison du roi le 1er février 1771, et obtint, après le licenciement de ce corps, le grade de capitaine dans la légion de cavalerie que le comte de Maillebois leva, avec l'autorisation du roi, pour le service de la république de Hollande (16 avril 1785). Jeté par les orages politiques sur la terre étrangère, le comte de Gurenon fit avec distinction les campagnes de l'armée des princes, dans le corps des mousquetaires réorganisés par le comte de Montboissier. Emigré en 1791, fourrier à la 2e compagnie noble d'ordonnance en 1792. Passé dans l'armée de Hollande en 1793, chef d'escadron le 31 décembre 1795, jour où il a cessé de servir. Après 12 ans d'exil il rentra en France, où il s'occupa de l'éducation de ses enfants. Le comte de Guernon, chef d'escadron en retraite est mort le 18 octobre 1829 à Caen. Il était un des doyens de l'ordre de Saint-Louis. (Biographie universelle de François-Xavier Feller, volume 6) Il avait acheté en 1751 à M. de la Bretonnière le fief de Haubert de Ranville et d'Escayeul dont il ajouta le nom à son patronyme, aussi cette branche est elle connue depuis cette époque sous le nom de Guernon-Ranville. Il avait été élu maire de Ranville en 1790. Ayant émigré en 1791, ses biens furent confisqués mais Ranville lui fut rendu après l'amnistie donnée par Napoléon. Il était titré comte de Guernon-Ranville dans une nomination en 1785 de capitaine de cavalerie au service de la Hollande, signée de S.A.S. le prince d'Orange. C'est la premièrefois que ce titre est trouvé dans un acte public. En 1841 il se mit à la tête du mouvement royaliste de Normandie. Il avait épousé en 1787 à Paris Louise Durand de Villeneuve d'où :

Louis Romain Barnabé, qui suit ;
Aimable Rose Perpetue Magloire (1785-1877) ;
"Martial" Côme Annibal Perpétue Magloire, Comte de Guernon-Ranville (1787-1866), reçut en donation de son père le domaine de Ranville. Engagé volontaire en 1806 dans les Vélites de la garde Impériale, il est réformé pour myopie. Il fut reçut en 1812 docteur en droit à Paris et plaida au barreau de Caen jusqu'en décembre 1815. Président du tribunal de Bayeux (1820), avocat général à la cour de Colmar (1822), procureur général à celle de Limoges (1823) puis de Grenoble (1826), puis de Lyon (1829) Ministre de l'éducation nationale par ordonnance du 18 novembre 1829 Elu député du maine et Loire le 2" mars 1830. Condamné à la prison à vie il fut libéré du fort de Ham en novembre 1838. Notice biographique. Le comte et son épouse reposent dans deux caveaux sculptés situés dans un enclos près de l'église de Ranville. N'ayant pas d'héritier direct, le domaine fut transmit à ses petits-neveux, les Colmiche. ;
Second Aimé Perpétue Magloire, tué à la bataille de Leipzig (octobre 1813) âgé de 22 ans.

8. Louis Romain Barnabé
Titré comte de Guernon, il naquit le 13 septembre 1780 à Paris 10e et mourut à Caen le 23 février 1869. Il aurait été un temps maître d'écriture. Engagé volontaire dans les vélites de la garde impériale en 1806, réformé pour myopie, avocat à Caen, participe comme volontaire royal au « voyage » de Gand en 1815, retourne à la profession d'avocat. Président du tribunal de Bayeux en 1820, avocat général à Colmar, Procureur général près la Cour royale de Limoges en 1823, de Grenoble en 1826, puis de Lyon en 1829. Conseiller référendaire de 2ème classe à la Cour des comptes le 25 mai 1830, mis à la retraite par suppression d'emploi le 3 mai 1848. Il était membre de l'académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen. Il avait épousé le 24 août 1826 à Paris Elisabeth Joséphine de Mongeot, d'où une fille (1831-1913) Léonie Rose Marie Elisabeth mariée à Albert Colmiche, et un fils Charles Martial Louis (1828-1891) avec lequel cette branche s'éteignit puisqu'il n'eut qu'une fille Jeanne Christine Elisabeth (1864-1943)épouse du contre amiral Dufaure de Lajarte, issue de son mariage avec Francisca Peres-Roldan (N.D. de Lorette 7 mars 1849).