Thomas FitzGerald
Le "grand comte" autrement dit "de Drogheda"
7e comte de Desmond
Lord député d'Irlande (1463-1467)
Shérif de Limerick (1462-1468)
Gardien (du sceau) du comté d'Ulster (1462-1468)
Steward de Connaugh (1462-1468)
Capitaine du château de Limerick (héréditaire) (1462-1468)
Seigneur d'Offaly (1463-168)
Armoiries des comtes de Desmond
Thomas FitzJames FitzGerald, né en 1426 et exécuté par décapitation le 15 février 1468, comte de Desmond,
surnommé « Thomas de Drogheda », mais aussi connu comme le « Grand Comte », est le fils aîné de James FitzGerald,
comte de Desmond, et de Mary de Burgh. On notera que la numérotation des comtes varie selon les auteurs qui lui
attribuent le 7e rang selon les uns ou le 8e rang selon les autres.
Lorsque Thomas succéda à son père, il se gagna bientôt un nom glorieux grâce à ses grandes prouesses.
Il était aimé d'Édouard IV. ; car, pendant la longue et sanglante lutte entre les maisons de Lancaster et d'York,
Thomas Fitzgerald fut toujours du côté du roi. Dans neuf batailles livrées avec Henri VI, il joua le rôle de soldat
et de chef ; et lorsque toute la famille de Lancaster eut péri (à l'exception du comte de Richmond), et qu'Édward
fut en paisible possession du trône, il résolut de rémunérer Géraldine selon ses mérites, et de l'investir de
tous les honneurs (Rev. C. Meehan, The Geraldines, earls of Desmond 1847).
Le 10 mai 1429, à la cathédrale de la Sainte-Trinité de Waterford, Thomas FitzGerald et Anne Butler,
la plus jeune fille de James Butler, 4e comte d'Ormond, se fiancent alors qu'ils ont à peine trois ans.
Le contrat de mariage est signé entre les comtes d'Ormond et de Desmond. Ormond s'engage à donner à sa fille et à
son futur gendre la baronnie d'Inchecoyne et la ville de Youghal, à l'exception des loyers de l'Église.
Dans le cas où Thomas viendrait à mourir prématurément, le comte de Desmond fournirait un autre fils à Anne Butler
et, si Anne mourrait la première, le comte d'Ormond fournirait une autre fille afin de demeurer allié avec Desmond.
En gage de sa fidélité, le comte de Desmond envoie vers 1431 son fils, alors âgé d'environ cinq ans,
à la résidence campagnarde d'Ormond située en Angleterre, à Shere, dans le Surrey. Le comte d'Ormond devient alors
le tuteur
de Thomas.
En Angleterre, le jeune garçon y est éduqué selon les usages anglais. Il est fort possible que Thomas ait vécu en la
compagnie de la nouvelle comtesse d'Ormond, Élisabeth FitzGerald, veuve de John Grey, 2e baron Grey de Codnor.
Élisabeth épouse le comte d'Ormond entre 1430 et 1435, au moment où le jeune Thomas vient séjourner chez les Butler.
Hélas, sa jeune fiancée Anne Butler décède le 4 janvier 1435, et son enterrement se déroule peu après à Shere.
Malgré ce revers de fortune pour son tuteur, Thomas FitzGerald demeure sûrement en Angleterre jusqu'à sa majorité
et revient vraisemblablement en Irlande à la fin des années 1440. Son séjour en Angleterre laisse à Thomas FitzGerald
un goût prononcé pour l'enseignement, qu'il cherche à promouvoir en Irlande. Après 1462, le comte de Desmond
tente de créer une université à Drogheda, mais le projet n'aboutira pas du fait de sa mort prématurée.
Il semblerait que les plans et l'emplacement du site où il espérait voir son université s'ouvrir un jour aient
été inspirés d'Oxford. Par contre, le 27 décembre 1465, Thomas FitzGerald fonda le Collège de Notre-Dame de Youghal
dans le but de former des séminaristes. L'institution était servie par un directeur et un personnel, composé de huit
prètres et huit frères laïcs (les bâtiments furent reconstruits en 1641 et 1782).
Avec l'avènement du roi Édouard IV sur le trône d'Angleterre à la suite de la victoire de la Maison d'York
à la bataille de Towton le 29 mars 1461, les FitzGerald deviennent l'une des familles les plus influentes d'Irlande.
Au cours du règne d'Édouard, puis de celui de son frère Richard III, les comtes de Desmond et de Kildare se partagent
le pouvoir presque sans interruption. Le 1er mai 1461, James Butler, 5e comte d'Ormond, est décapité à Newcastle
à la suite de la défaite des Lancastre à Towton. Édouard proscrit Butler dans un premier temps et confisque donc ses
terres. Afin de revendiquer les domaines de son défunt frère, John Butler et son neveu, Edmund MacRichard Butler
de Paulstown, voguent jusqu'à Waterford, le 30 janvier 1462. Sur place, ils capturent Gerald FitzGerald, baron
de Decies et frère de Desmond, puis l'emprisonnent. Apprenant la nouvelle, Thomas de Desmond rallie ses hommes et
chevauche jusqu'à la vallée de Suir. Les armées de Desmond et de Butler s'affrontent dans une sanglante bataille
à l'emplacement de l'actuel village de Piltown, puis se déplacent en direction sud, à Tybroughney, pour s'achever
dans un bain de sang à Ardclone. Les Butler sont défaits. Le nombre de tués s'élève à plus de 400 victimes.
Le folklore local prétend que la bataille a été si violente qu'une rivière rouge sang a parcouru la vallée,
d'où les noms de Pill River ou de Piltown (Baile an Phuill en irlandais, « ville du sang »). Au cours de cette
bataille, la seule de la guerre des Deux Roses qui eu lieu en Irlande, Edmund Butler est fait
prisonnier par Desmond. Il obtient sa libération contre la rançon d'un inestimable livre : le Psautier de Cashel,
une copie d'une œuvre de Cormac mac Cuilennáin, roi-évêque de Cashel, qui contient des généalogies,
le Calendrier
d'Aengus et le Glossaire de Cormac, premier dictionnaire comparatif écrit en Europe. Quant à John Butler,
il tente durant plusieurs années de recouvrir son héritage, bien que ses châteaux soient capturés par les FitzGerald.
Le père de Thomas, James FitzGerald, avait été le parrain de Georges Plantagenêt, futur duc de Clarence, troisième fils de Richard
Plantagenêt, duc d'York, et frère d'Édouard IV. Lorsque le duc d'York et son deuxième fils Edmond, duc de Rutland,
s'étaient réfugiés en octobre 1459 en Irlande après leur déroute à Ludford Bridge, le 6e comte de Desmond avait aidé
et secouru Richard. Lorsque James FitzGerald meurt en 1462, son fils et successeur, à son tour, jouit de la faveur
royale. Cette année là il leva le siège de Waterford, qui avait été investi par les forces lancastriennes. Il reçoit des récompenses pour sa fidélité et son service au père du roi. Le 2 août 1462, Édouard IV accorde
pour la vie au comte de Desmond, pour son bon service au roi et le père du roi, l'office de gardien de Connaught
et toutes les autres seigneuries appartenant au comté de March en Irlande, pour un revenu annuel de 100 marcs sur
les revenus du comté de Meath. Le 15 avril 1463, par la suite, Desmond se voit confirmer sa nomination en tant
que Lord Deputy d'Irlande pour le jeune duc de Clarence, frère du roi, qui, bien que Lord lieutenant
ne vint jamais en Irlande. Durant son office, Desmond s'emploie
à une intense activité ; il construit des châteaux pour défendre les garnisons du Pale et les passes du comté d'Offaly.
Dans un grand esprit de nationalisme, il travaille ardemment à l'unification entre les Anglo-Irlandais et les
Irlandais natifs afin d'harmoniser l'Irlande et susciter l'esprit national irlandais. D'ailleurs, pour parvenir
à ses fins, il restreint les ordres contre la traite avec les Irlandais, malgré les interdictions adoptées dans le
Parlement irlandais ; il applique une justice impartiale et manifeste de l'humanité à tous, sans distinction.
Après la nomination de Desmond en tant que Lord Deputy, l'évêque de Meath s'avère son ennemi le plus acharné.
En effet, l'évêque exploite l'avantage du mécontentement de certains Anglais et mène une opposition contre le mandat
de Desmond. Parmi ces opposants figure James Dokeray, marchand de Drogheda. En 1463, ce marchand va à Londres et
accuse Desmond de violer le droit anglais en appliquant les coutumes traditionnelles irlandaises, les imposant
aux sujets anglais à Meath, telle la « Coign and livery ». Il juge Desmond « conseillé, dirigé et gouverné par
les grands traîtres et des rebelles du roi » ; lesdites accusations n'améliorent guère son image lorsque les
O'Donnell, Mac William Burke et d'autres d'Irlandais, ainsi que des Anglais d'Irlande, se rendent à Dublin pour
rencontrer Desmond et entrer dans une ligue d'amitié et de fidélité avec lui. En retour, l'année suivante, Desmond
accuse l'évêque d'avoir fomenté l'assassinat de certains de ses serviteurs, comme les Annales des quatre maîtres
le confirment : « 1464. Neuf des gens du Seigneur Justice ont été tués dans Fingal, à l'instigation de l'évêque
de Meath; et, dès lors, le juge en chef, l'évêque, et Preston, plaidèrent au roi d'Angleterre pour porter plainte
l'un contre l'autre. » Pour préparer sa défense, le Parlement d'Irlande commande des lettres de recommandation en
la faveur de Desmond et de son travail dans le Pale. Le tout est transmis au conseil du Roi, dont son chancelier
George Neville et son trésorier Edmond Grey. Le comte de Desmond et l'évêque de Meath se rendent en Angleterre pour
plaider leur affaire respective devant Édouard IV et ses conseillers. Après avoir entendu les différents points
de vue de l'affaire, Édouard IV soutient Desmond. Il l'acquitte de toutes les accusations et allégations portées
contre lui. D'ailleurs, Édouard renvoie le comte de Desmond avec maints cadeaux et son entière confiance et lui
accorde aussi les honneurs de steward d'Ulster et de Connaught ainsi que l'octroi de quelques châteaux dans le Meath
(les manoirs de Trym, Rathwere, Kildalke, Rathtouth, Belgard et Fouré, qui lui donneront lieu à un revenu annuel
de £ 103).
À l'époque où Desmond est à la cour anglaise, le puissant Richard Neville, 16e comte de Warwick, propose au roi de
se marier avec Bonne de Savoie, belle-sœur du roi de France Louis XI. Le roi Édouard avoue à Warwick en
septembre 1464 être le mari d'Élisabeth Woodville depuis plusieurs mois. Après la violente réaction de Warwick,
le roi découvre avec mécontentement que son mariage ne sera pas aussi facilement accepté par ses barons qu'il
l'avait imaginé. Édouard tient l'opinion de Desmond en haute estime. Dans un entretien privé, le roi demande à
Desmond de s'exprimer au sujet de son mariage avec la reine Élisabeth. Le comte, non sans réticence, l'informe
qu'en contractant mariage avec Élisabeth Woodville, veuve du lancastrien John Grey, le roi Édouard commet une
mésalliance. La reine Élisabeth est de naissance trop basse pour un roi mais trop élevée pour être sa maîtresse.
Desmond lui conseille de divorcer afin d'épouser une princesse de sang pour créer une alliance majeure avec un pays
étranger. Immédiatement, Desmond retourne en Irlande en faveur du roi. Probablement quelques années plus tard,
à la suite d'un revers militaire contre les O'Connor de Faly, Desmond et son beau-frère, Kildare, sont soupçonnés
par le roi de promouvoir l'avis de Warwick. Desmond a alors des liens spécifiques avec les Neville grâce à
la comtesse de Warwick Anne de Beauchamp, qui est sa petite cousine au deuxième degré. Cela constitue une bonne
raison pour Édouard IV de retirer toute sa confiance à Desmond.
Dans le but d'éradiquer la culture gaélique dans le pale, les statuts de Kilkenny étant peu appliqués, le Parlement
irlandais adopte une nouvelle loi en 1465. Tout Irlandais natif qui habite dans le Pale devra s'habiller et se raser
comme les Anglais ; il abandonnera son nom de famille irlandais au profit d'un nom plus anglais qui se référera
à certaines villes, telles Trim, Sutton ou bien Cork, ou emploiera sinon le nom d'une couleur comme Black, Brown
ou encore de quelque métier, comme Smith ou Carpenter, sous peine de déchéance de ses biens.
Une autre mesure plus dure interdit les navires de pêche dans les mers, car les cotisations font fortement
prospérer le peuple irlandais. Malgré ces mesures choquantes et grâce à ses victoires et son charisme, Desmond
jouit de toute la popularité qu'un homme puisse espérer et mâte les O'Donnell lors d'une bataille qui le gratifie
de bien d'éloges. Son gouvernement, pourtant éclairé et impartial, n'obtient pas le soutien de tous les
Anglo-Irlandais et ce, à cause de l'hostilité cachée de Sherwood. Au début d'année 1466, les sept clans Cu Corb Ui
Failghe ravagent le Pale sans que Desmond ne puisse les empêcher. Ces hommes d'Offaly dévastent le pays de Tara
à Naas ; de leur côté, les hommes de Breffni et d'Oriel s'adonnent à des actes similaires dans la région de Meath.
Lors d'une bataille, Desmond connaît une cuisante défaite dans sa lutte ouverte contre Teague O'Connor de Faly.
Ce dernier le fait prisonnier et l'enferme dans le château de Carbury, pris en 1450 à Christopher Preston, 3e baron
de Gormanston. En peu de temps, par amour pour lui, les gens de Dublin se rallient et libèrent Desmond avec tous
ses compagnons. À l'annonce de cette débâcle, Édouard IV le remplace par John Tiptoft, 1er comte de Worcester (1467).
D'abord, d'un ton conciliant, Tiptoft coopère avec le comte de Kildare et d'autres seigneurs anglo-irlandais.
Le Parlement débute à Dublin en décembre, la séance se déroule pacifiquement. Cependant, après la retraite de Noël,
le ton change : la session du Parlement déménage à Drogheda, au cœur de l'opposition au comte de Desmond.
Lorsque le Parlement commence la séance, le 4 février 1468, Tiptoft déclare la proscription des comtes de Desmond
et de Kildare ainsi que le sénéchal de Meath, Edward Plunket. L'accusation publique parle de trahisons et de crimes
horribles commis par les accusés tels que l'alliance, les privilèges et le commerce de chevaux, d'armures et de soutien
avec les Irlandais contre les fidèles sujets du roi. Une accusation plus grave encore surgit : à l'époque où Desmond
a reçu les O'Donnell et les Mac Richard Burke à Dublin, Roland Fitz-Eustace aurait exhorté FitzGerald à se faire
couronner roi d'Irlande.
Le 15 février, les archers de Tiptoft arrachent Desmond du monastère dominicain de Drogheda où il s'est réfugié pour
être sommairement exécuté, ce qui choque profondément l'ensemble de l'Irlande. Alors qu'Edward Plunket est invectivé
et maltraité dans la rue, le comte de Kildare s'enfuit pour l'Angleterre afin de plaider sa cause ainsi que celle
de Desmond. « Calendes de janvier du 6e féria, [4e jour de la lune,] A.D- 1468. Un grand acte a été fait à
Droiched-atha [Drogheda] cette année : à savoir, le comte de Desmond, nommé, Thomas, fils de James, fils du comte
Gerald, a été décapité. Et les savants rapportent qu'il n'y avait jamais eu en Irlande un jeune étranger qui était
mieux que lui. Et il a été tué dans la trahison par un comte saxon [comte de Worcester] et ainsi de suite. »
Pour la plupart des historiens, Worcester aurait agi en Irlande selon le vou de la reine Élisabeth car Desmond avait
critiqué son mariage avec Édouard IV et conseillé un divorce. Pour d'autres, il semblerait que les ancêtres de
Tiptoft auraient des droits sur les manoirs d'Inchiquin et Youghal, indiquant que Tiptoft agit pour lui-même pour
prétendre une réclamation, une fois Desmond exécuté. On présente aussi Tiptoft comme l'instrument d'Édouard IV
pour reconsolider l'influence anglaise dans le gouvernement de la Pale. Quoi qu'il en soit, lorsqu'on annonce
à Édouard l'exécution de Desmond, le roi en est très contrarié.
L'exécution de Desmond provoque une réaction sans précédent. Une rumeur encore plus terrifiante circule au sujet de
Tiptoft : il aurait également mis à mort deux des fils du comte. Les fils aînés de Desmond, en compagnie de leur
oncle, Gerald, seigneur de Decies, prennent les armes et lèvent une armée afin de venger l'assassinat de leur père.
Le témoignage des Annales du Royaume d'Irlande (Four Masters) est sans équivoque : « Une grande destruction a été
causée par Garrett [Gerald, baron de Decies], le fils du [6e] comte de Desmond, dans le Munster et le Leinster,
pour se venger de [la mort] Thomas, le comte. » Le comte de Kildare plaide sa cause en personne devant le roi
Édouard IV, ce dernier promet par lettres aux rebelles tout pardon et immunité s'ils renoncent à leur désir de
vengeance et déposent les armes. Édouard annule la proscription du défunt Desmond et confirme l'adhésion de
l'héritier de Desmond, James. Dans une tentative de réconciliation avec James, Édouard IV lui accorde le Palatinat du
Kerry, les privilèges de la ville et le château de Dungarvan. Le roi offre à James ainsi qu'à ses héritiers
l'extraordinaire privilège de comparaître en personne, ou non, devant le Parlement d'Irlande et d'envoyer un
représentant à sa place. Néanmoins, le nouveau comte de Desmond ressent une méfiance particulièrement intense
à l'égard de la couronne. Alors que les Annales du Royaume d'Irlande disent que son corps a été convoyé jusqu'à
Tralee, Desmond est en premier lieu enseveli à l'église Saint-Pierre à Drogheda. Sa tête est plantée sur une pique
et menée jusqu'au château de Dublin. Sa dépouille est transférée à l'église du Christ, à Dublin, à la demande
d'Henry Sidney.
La vrai cause de la chute de Desmond demeure cependant mystérieuse.
L'absence de châtiment envers Tiptoft constitue une décision particulièrement impopulaire en Irlande ;
néanmoins, l'annonce de son exécution durant la restauration d'Henri VI sur le trône en Angleterre, le 18 octobre
1470, par Richard Neville, comte de Warwick, contente l'Irlande : « Le comte de Warwick et le duc de Clarence
ont coupé en quartier l'épave de la malédiction des hommes d'Irlande [le comte de Worcester] à savoir le Justicier
saxon. »
Thomas FitzGerald épouse Alice [Ellice] de Barry, fille de William de Barry,
8e baron Barry, et d'Ellen Roche. Ils ont pour ancêtres communs Gerald FitzGerald, 3e comte de Desmond, et
son épouse Eleanor Butler. La plupart des généalogies confirme la date de leur mariage au 22 août 1455, sûrement
date à laquelle ils ont obtenu la dispense papale. Selon le contrat de mariage, établi entre 1456 et 1460 par
William de Barry, les manoirs et les propriétés de Conna, Cooldurragh, Ballytrasna et Mocollop constituent
la dote d'Ellice. Le transfert des biens est reconfirmé en 1466, concluant de façon définitive l'accord de paix
entre les Barry et les FitzGerald qui datait de 1356.
Par sa femme, Thomas FitzGerald a neuf enfants, dont sept fils et deux filles. À l'exception de deux de ses garçons
morts assassinés par le comte de Worcester en 1468, tous ses autres enfants ont survécu jusqu'à l'âge adulte :
- James FitzGerald (v. 1449 - 1487), 8e comte de Desmond, probablement assassiné par son frère John ;
- Maurice FitzGerald (v. 1450 - 1520), 9e comte de Desmond ;
- Catherine Fitzgerald (v. 1452 - 1506), qui épouse Finghin MacCarthy Reagh ;
- Thomas FitzGerald (v. 1454 - 1534), 11e comte de Desmond ;
- Garçon non nommé (v. 1456 - 1468)34, assassiné par Worcester ;
- Garçon non nommé (v. 1458 - 1468)34, assassiné par Worcester ;
- John FitzGerald (v. 1460 - 1536), de facto 12e comte de Desmond, dont la lignée mâle s'éteint en 1632 ;
- Ellen FitzGerald (v. 1462 - ?), qui épouse Tagd O'Brien de Killaloe ;
- Gerald Oge Fitzgerald (v. 1464 - ?), dont la lignée mâle s'éteint en 1743.
Sources : Wikipedia