Château de Pontbellanger
Le château de Pontbellanger
Le
château de Pontbellanger est le fruit de six à sept cents ans de
constructions et de modifications d'une même famille.
Les
Pontbellanger à l’origine. Le
premier dont à l'heure actuelle on a retrouvé trace, y était en 1361, sous le
règne de Charles V le Sage. Ils y sont restés jusqu'en 1581, date à laquelle
Jacques de Pontbellanger, sans postérité, a
fait don du fief à son neveu et filleul, René d'Amphernet, sous condition
qu'il reprenne le nom (époque des guerres de religion, Saint-Barthélemy).
Les
d’Amphernet de Pontbellanger ensuite
ont conservé le domaine jusqu’en 1898. Le fils unique de ce René, René II,
conseiller au parlement de Rouen, décède en 1681, sans descendance de son
mariage avec Geneviève de Droullin.
Titres
et biens (dont le château) passent alors
à la branche aînée, à savoir notre aïeul René III (1658-1736), Marquis
d’Amphernet, Baron de
Pontbellanger, Vicomte de Vire.
Gabriel II, Antoine-Michel puis François- Michel furent ainsi les propriétaires
successifs du château.
François-Michel,
fils aîné d’Antoine-Michel, avait épousé, en 1815, Marie-Hélène Pecou de Cherville, qui ne lui donna pas d’enfants.
Lorsqu’il meurt, en 1821, son frère Antoine-Henri (général chouan tué par les
troupes de Hoche en 1796) n’est plus de ce monde et c’est donc le fils de ce
dernier, notre aïeul Charles-Félix qui devient chef de nom et d’armes, et
hérite, en nue propriété, du château de Pontbellanger.
Charles
Félix héritera d’un château vide, sa tante, Marie-Hélène, veuve de
François-Michel, ayant vendu tous les meubles et tableaux des d’Amphernet. Elle est
d'ailleurs enterrée à Pontbellanger mais pas dans le caveau familial
construit après sa mort par son petit neveu Michel-Adrien: elle est a l'autre
bout du cimetière et jamais personne de
la famille n'a fleuri sa tombe...
La
fille de Michel Adrien, Marthe, épouse le Comte O’Mahony qui rachète, en 1894, le château et quelques fermes, à son beau-frère
Georges Michel, sans postérité. Leurs descendants habitent toujours cette
demeure.
A
l'origine, Pontbellanger était une maison forte donc probablement d'avant le
début de la guerre de Cent ans (1337). Les meurtrières en témoignent, avec un
mur d'enceinte détruit au XIXème siècle.
L'entrée
devait se trouver à côté du pigeonnier actuel, de forme octogonale, qui a été
construit sur et autour de la tour de garde. Dans les communs proches, il
existe aussi des meurtrières murées par le bâtiment construit ultérieurement.
Les
ajouts et modifications de la partie centrale actuelle du château sont sans
doute l'œuvre des d'Amphernet aux XVIè et XVIIè siècles jusqu'au remaniement
complet effectué après la guerre de 1870 par Michel Adrien d'Amphernet de
Pontbellanger qui a rehaussé la partie ancienne d'un étage,
rasé le bâtiment de ferme qui prolongeait le manoir sur la gauche pour y
construire la tour dans le style cher à Viollet le Duc et a fait mettre sur les
frontons les armes des Pontbellanger et des d'Amphernet.
Lors
de cette restauration, seule la partie à l'extrême droite n'a pas été beaucoup
modifiée. Le clocheton qui la surmonte renferme une cloche portant l'inscription
suivante : "Noble et puissant
seigneur Jacques de Pontbellanger m'a fait faire 1581"
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Le château de
Pontbellanger après et avant les importantes modifications
apportées
par Michel Adrien d'Amphernet de Pontbellanger
Source :
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