Château du Grégo

 

 

 

 

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Alain du VAL, seigneur du Grégo, étant décédé sans enfants, un parent du voisinage, André du BOT, seigneur de Kerbot, en Sarzeau, émit aussitôt des prétentions sur le Grégo et sur ses terres comme héritier du chef de son aïeule Anne du PONT, et prit possession du manoir et de ses tenues comme héritier.

André du BOT en jouissait en paix depuis cinq ans lorsque surgit un cousin d’Alain du VAL,  Jacques LE MAIRE, issu d’une alliance peu digne de son rang et qui l’avait éloigné de Bretagne. Il fit valoir ses droits sur la succession de son cousin et, pour éviter un procès long, couteux, et à l’issue incertaine, les parties trouvèrent un arrangement et par transaction du 20 août 1594, Jacques LE MAIRE se dessaisit de ses prétentions moyennant 4.000 écus.

C’est ainsi que la famille est entré en possession de la seigneurie du Grégo et l’a conservée pendant plus de trois siècles.

La dernière du nom  Louise, épouse d’Antoine-Henri d’AMPHERNET de PONTBELLANGER, sauva le Grégo du désastre révolutionnaire grâce au général baron Bonté, son second époux, qui acheta une part de la seigneurie. Charles-Félix hérita du tout, et après lui, sa fille Antoinette ; elle épousa Henri, comte de Virel et châtelain de Trédion ; l’histoire du château du Grégo se confond désormais avec celle d’une très ancienne famille largement possessionnée en Bretagne mais aussi en Anjou, les Du Fresne du Virel.

 

Dissimulé dans un parc boisé, le château du Grégo, belle demeure du XVIIème siècle a été restauré à la fin du XIXème siècle.  Il est situé à 3 km de Surzur, dans le Morbihan. Le domaine possède une chapelle privée et un moulin à vent. Il fut occupé pendant la dernière guerre par les Allemands qui y commirent d’importants dégâts et emportèrent les tableaux qui s’y trouvaient.

 

 

 

 

 

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armes des familles du Fresne de Virel et d’Amphernet

sur un fronton côté ouest

 

 

 

 

 

 

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