Château de la Chapelle-Bouëxic
Le
logis du métayer et le miroir d’eau (à g.) ; l’orangerie (à d.)
La
remise à carrosses (à g.) ; les
murs des communs donnant sur l’esplanade du village (à d.)
Les photos du château sont tirées de la
base Mérimée du ministère de la Culture
La
maison seigneuriale de la Chapelle du Bouëxic, située en la paroisse de
Guignen, diocèse de Saint-Malo, consistait selon l’aveu rendu au Roi en 1680, en un grand corps-de-logis au bout duquel
sont orangeries et galeries avec cour dans laquelle sont les écuries, remises
de carosses et mesnageries, jardin au derrière de la maison, bois de haute
futaye, promenoir, étang, canaux et fontaine au milieu du jardin, le tout en un
tenant cerné de murailles. Il possédait jadis un droit de haute justice et
des fourches patibulaires. Le château fut pillé le 19 janvier 1790 par une bande de
600 personnes environ. On
brisa des meubles, des portes, des fenêtres, on commit des dégâts de toutes
sortes, on prit divers objets et de l’argent, mais le fait capital paraît avoir
été l’incendie des papiers seigneuriaux, qui furent ramassés dans le cabinet du
procureur fiscal et brûlés entièrement dans la cour. Saisi et vendu comme bien national, Jean-Jacques Quesnel de La Morinière en fait l'acquisition.
Il semble en avoir fait sa résidence jusqu'à sa revente aux de Menou sans doute vers 1831 (une première naissance dans cette famille est enregistrée dans les registres à la date du 10 avril 1832) qui l'ont conservé jusqu'en 1949. Laissé à l'abandon depuis lors, c'est M. Bernard de Kerdréan qui l'a acheté et restauré. Le château a été classé au titre des monuments historiques en 2015.
Charles-Félix d’AMPHERNET
de PONTBELLANGER et Monique-Zulmé QUESNEL de LA MORINIERE
s’y marièrent en 1819.
Source :
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