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Nicolas D'ORANGE
1618-1705

Gouverneur des Invalides 1696-1705
Seigneur des Roches


blasons

D’argent à une rose de gueules surmontée d’un croissant renversé de même
et un chef d’azur chargé de deux oranges d’or, tigées et feuillées de même.



Louis Nicolas Dorange ou d'Orange seigneur des Roches, plutôt connu sous le nom "des Roches d'Orange", naquit à Cherbourg, où une rue porte son nom (rue Orange), le 2 janvier 1618 ; il mourut le 9 janvier 1705 au palais des Invalides où il est enterré dans le caveau des gouverneurs (dalle des gouverneurs, cinquième arcade).



caveau

Le caveau des gouverneurs
Palais des Invalides



Engagé aux environs de sa vingtième année dans un régiment de cavalerie, il se couvrit de gloire en différentes occasions, et sut s'élever, grâce à des qualités militaires et à son courage, du rang de simple cavalier à celui de brigadier des armées.
Il eut d'abord beaucoup de peine à être reçu dans un régiment de cavalerie à cause de la petitesse de sa taille ; il fut même sur le point d'être réformé à la première venue de l'inspecteur, mais il fit de si vives instances à cet officier qu'il ne put s'empêcher de céder à ses remontrances et à son ardeur de servir le Roi, observant qu'il valait mieux avoir un coeur martial qu'un grand corps, pour être défenseur de la patrie.
Il ne fut pas longtemps à donner des preuves de ce qu'on attendait de sa valeur : Il n'était encore que maréchal des Logis lorsqu'il se distingua dans une vive escarmouche entre la compagnie où il servait et un escadron de cavalerie allemande. Le lieutenant qui commandait le troupe française ayant été malheureusement tué dans la mélée, les cavaliers perdant leur chef étaient à la veille de tomber entre les mains des ennemis lorsque des Roches prit lui même le commandement de cette compagnie et, après une longue résistance, le parti allemand fut mis en déroute ou prisonnier de guerre. Sur le compte qui en fut rendu au roi Louis XIV, Sa Majesté l'honora d'une épée et lui fit expédier un brevet de lieutenant de cavalerie dans la compagnie même à la tête de laquelle il servit signalé. Telle est la tradition de sa famille sur ses premières armes.

Il était lieutenant d'une compagnie de chevau-légers dans le régiment commandé par Clamvilliers lorsqu'après avoir été honoré d'une charge d'écuyer de la Grande Ecurie, il reçut de Louis XIV des lettres de noblesse données à Paris au mois de mars 1653 en récompenses de ses longs et loyaux services, et sur la recommandation des maréchaux de Grandmont, du Plessis-Praslin, du sieur de Clamvilliers et autres lieutenants généraux des armées françaises. Ces lettres nous apprennent qu'il a toujours montré des preuves de sa valeur et de son courage; et notamment en 1646, notre armée étant en Flandres, à Brabant, au château de Tamis, où il fut blessé d'une mousquetade à la jambe. En 1647, au siége de Dixmude où il eut un cheval tué sous lui, et fut fait prisonnier par les ennemis. En 1648 notre armée de Flandres passant par Valenciennes, où nos ennemis de cette place ayant fait faire une sortie d'infanterie et de cavalerie, qui se serait mise en bataille le long des remparts, en présence de notre dite armée, ledit sieur des Roches reçut ordre du sieur comte de Harcourt de faire prisonnier un des officiers commandant la cavalerie ennemie, ce qu'il exécuta avec tant de vigueur et de conduite que lui seul à la tète de ladite cavalerie ennemie alla prendre prisonnier Dom Pedro de Salsédo, capitaine de chevaux légers, qu'il amena audit sieur comte de Harcourt, à l'étounement de toute notre armée. En 1650, à la bataille de Rithélon, où il fut blessé d'une mousquetade à l'épaule, et d'un coup d'épée à la main. En 1652, à l'attaque des quartiers du prince de Condé, où ledit régiment servait, ledit sieur des Roches fut encore blessé au bras en combattant.

Devenu capitaine de cavalerie, il ne tarda pas à mériter la confiance des généraux et obtint une commission de maréchal général des logis de la cavalerie légère de France. Dans un acte du 7 décembre 1666 il prend la qualité de Maréchal général des logis de la cavalerie de France, sergent de bataille des armées du Roi, premier capitaine et major du régiment de commissaire général de cavalerie. Le maréchal de la Feuillade avait pour lui une affection particulière et il fit longtemps sous ses ordres les fonctions délicates de major général de l'armée, qui demandaient un homme consommé dans l'art militaire. C'est sous son commandement qu'il se trouva à la bataille de Rethel (1650), aux sièges de Mouzon (1653), de Valenciennes (1656) et d'un grand nombre de places où des Roches donna souvent des preuves de son expérience dans les armes, surtout à la bataille de Saint-Gothard en Hongrie (1er août 1664) opposant les troupes impériales renforcées par un fort contingent français commandé par Coligny , à l'armée ottomanne. A cette occasion il prit un drapeau et un étendard des ennemis, après avoir tué ceux qui le portaient.



   

Lettre de Nicolas Desroches d'Orange à Colbert
datée du camp de Velp, près d'Amheim, le 26 novembre 1665
Source gallica.bnf.fr / Département des manuscrits. Mélanges de Colbert 133. Folio 612
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Louvois, ministre de la guerre, qui l'aimait beaucoup et qui s'était chargé de sa fortune, l'avait fait connaitre au Roi lorsqu'il était maréchal des logis de l'armée. Ce prince le prit en grande affection à cause de ses vertus. Il servit avec distinction à la célèbre campagne de Hollande en 1672 sous le vicomte de Turenne et se montra partout digne des bontés de son prince qui lui donna des marques publiques de satisfaction, dont la charge de maître de camp du régiment de cavalerie vacante par la mort du marquis de Rosny, pour avoir si bien fait son devoir à la bataille de Seneffe, le 11 août 1674.
Il est signalé par M. Maupillé comme lieutenant du château de Fougères en 1676, et sous le titre erronné de Marquis de la Roche d'Orange comme gouverneur en 1679 (nous verrons plus loin que ce ne fut qu'en 1681). Il reçut le 29 novembre 1677 des Lettres patentes enregistrées à la grande maîtrise des Eaux et Forêts de Paris pour l'office de Lieutenant louvetier à Amiens (AN Cote : Z/1e/577). Des arrêts du 16 juillet 1677 devaient permettre de soustraire les lieutenants louvetiers à l'autorité des maîtres des eaux et forêts et les placer sous l'autorité des intendants de province.




Le grand louvetier de France du temps de Nicolas
(Héraldique européeene)




En février 1679, il servit dans le corps des troupes que le Roi fit passer en Allemagne en faveur des Hollandais contre l'évêque de Munster et au commencement de la guerre qui vient d'être terminée par la paix de Nimègue.

En 1681 il se trouvait parmi les courtisans à Versailles quand le Roi apprit la mort du gouverneur de Fougères : apercevant le père des Roches (c'est ainsi que le Roi l'appelait) il lui demanda quel officier à son avis méritait cette place ; d'Orange refusa de répondre, le Roi lui dit qu'il l'exigeait ; alors des Roches lui dit d'un ton ferme qu'un tel gouvernement ne pouvait mieux convenir qu'à un vieux soldat comme lui qui avait tant de fois couché sur la fougère à son service. Le Roi lui en fit expédier sur le champ le brevet. Il était alors maréchal général des logis de la cavalerie française (grade correspondant de nos jours à celui de chef d'état major). L'Hôtel de Ville de Fougères conserve un intéressant aveu rendu en 1683 par Nicolas d'Orange, chevalier, seigneur des Roches, alors gouverneur.

Au siège de Belgrade de 1688, il combattit le fils d'un pacha qui venait en caracolant défier les plus braves de l'armée, il l'amena prisonnier à la tête du camp, en récompense de quoi il obtint d'ajouter un croissant à son écusson. Il est fait brigadier des armées du Roi en 1689, chevalier de Saint-Louis en 1693 puis cordon rouge (commandeur) en 1694 avec une pension de 3000 livres sur les fonds de cet ordre.

Enfin il est nommé gouverneur de l'hôtel des Invalides par brevet du 22 février 1696 avec 6600 livres d'apointements et une gratification annuelle de 2000 livres. Dangeau signale cette nomination (V, page 369) : Lundi 20 à Versailles. Le bonhomme Saint-Martin, gouverneur des Invalides, est mort ; il avait conservé sa charge de maréchal des logis de la cavalerie ; il était commandeur de l'ordre de Saint-Louis. Le roi a donné le gouvernement des Invalides au vieux Desroches, qui a été longtemps maréchal des logis de la cavalerie, et qui avait quitté le service par sa vieillesse et ses incommodités.



Provisions de Gouverneur de l'Hôtel royal des Invalides, pour le sieur Desroches d'Orange
Du 22 Février 1696

LOUIS, PAR LA GRÄCE DE DIEU, ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE : A tous ceux qui ces présentes Lettres verront ; SALUT. La charge de Gouverneur de l'Hôtel royal des Invalides, par nous fondé & établi près notre bonne ville de Paris, pour le logement, subsistance, & entrtènement des pauvres Officiers & Soldats de nos Troupes, qui ont vieille & ont été estropiés à notre service, dont était pourvu le feu sieur de Saint-Martin, étant à présent vacante par son décès : Et étant nécessaire de remplir ladite charge d'une personne capable et expérimentée pour la bien exercer, & pour maintenir dans ledit Hôtel royal, l'ordre & la discipline requise , savoir faisons : Qu'étant bien informés de la capacité, probité, suffisance, expérience en la guerre, diligence & bonne conduite du sieur Desroches d'Orange, Chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Louis, & ci-devant Maréchal-des-logis de notre Cavalerie légère, pour les preuves qu'il nous en a données, tant dans las fonctions de ladite charge qu'en plusieurs autres occasions & emplois de guerre qu'il a exercés pendant plus de quarante années, à notre entière satisfaction & et celle de lieutenants généraux sous lesquels il a servi ; prenant aussi une entière confiance en sa fidélité & affection singulière à notre service. A CES CAUSES, sur la nomination & la présentation qui nous a été faite de sa personne par notre amé et féal le sieur de Barbesieux, Conseiller en nos Conseils, Secrétaire d'Etat & de nos commandements, ayant le département de la guerre, Chancelier de nos Ordres, & Directeur et Administrateur général de l'Hôtel royal des Invalides, suivant le pouvoir qui lui en est attribué par notre Edit de fondation & établissement dudit Hôtel royal, Nous avons, audit sieur Desroches d'Orange, donné & octroyé ; donnons & octroyons, par ces présentes signées de notre main, ladite charge de Gouverneur dudit Hôtel royal des Invalides, vacante comme il est dit est, pour l'avoir, tenir & dorénavant exercer, en jouir & user, aux honneurs, autorités, prérogatives, prééminences, privilèges, franchises, libertés & exemptions qui y appartiennent, tels & semblables dont a joui ou dû jouir ledit feu sieur de Saint-Martin ; & aux gages & appointements qui lui seront ordonnés par les états dudit Hôtel royal, tant qu'il nous plaira. SI DONNONS MANDEMNT audit sieur de Barbesieux, que lui étant apparu de bonnes vie & mœurs, religion Catholique, Apostholique & Romaine dudit sieur Desroches d'Orange, & de lui pris & reçu le serment en tel cas requis & accoutumé, il le mette & institue, ou fasse mettre & instituer, de par Nous en possession de ladite charge de Gouverneur dudit Hôtel ; & d'icelle, ensemble de tout le contenu ci-dessus, le fasse, souffre & laisse jouir & user pleinement & paisiblement, cessant & faisant cesser tous troubles & empêchements au contraire : CAR TEL EST NOTRE PLAISIR ; en témoin de quoi nous avons fait mettre notre svel à ces dites présentes.
DONNÉ à Versailles le vingt-deuxième jour du mois de février, l'an de grâce mil six cent quatre-vingt-seize, & de notre règne le cinquante-troisième. Signé LOUIS. Et sur le repli, Par le Roi. Signé LE TELLIER. Et scellées du grand sceau de cire jaune.



serment




Louis-François-Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux (1668-1701)
troisième fils de Louvois
Secrétaire d'Etat de la Guerre, Directeur de l'Hôtel des Invalides




Avec sa femme il fit enregistrer leurs armoiries à l'armorial général officiel de 1696.

Le roi venait souvent aux Invalides, mais chacune de ses visites était si discrète que les Parisiens n'en savait rien. Dans Les grandes heures des Invalides, Maurice Druon raconte que même les vieux briscards de l'Hôtel se laissaient abuser. Témoin le jeudi 19 mai 1701, une journée comme les autres pour les pensionnaires ... mais le gouverneur s'est absenté, aussitôt imité par le lieutenant du roi et les officiers de l'état-major. Seul Mansart s'active, en compagnie d'un mystérieux invité. C'était le roi. Incognito !
Le lendemain, dès l'aube, le gouverneur Nicolas Des Roches d'Orange prend le chemin de Versailles pour présenter ses excuses au roi "de ne s'être point trouvé à l'Hôtel lors de son arrivée". Le roi l'accueillit avec le sourire, apparemment satisfait se son équipée anonyme. Et tout en lui promettant de retourner prochainement voir ses "braves estropiés", il lui confie qu'il n'avait pas voulu dire à personne qu'il irait aux Invalides de peur qu'il n'y trouvât trop de monde.
Trois mois plus tard, raconte Druon, le 14 juillet, Louis XIV est de retour. Cette fois il a pris soin de faire prévenir le gouverneur et son état-major. Parti vers les quatre heures de l'après-midi de Meudon, il est précédé par Monseigneur et Mme la duchesse de Bourgogne. Les invalides, rassemblés dans le cour du dôme, attendent sous les armes l'arrivée du monarque qui met pied à terre à cent pas du portail, "afin d'en voir la façade de loin comme de près". Puis Sa Majesté et toute sa suite entrent dans l'église royale admirer le bel ordonnancement. "Tout le monde, relate le Mercure galant, parut étonné et demeura d'accord qu'il n'y avait rien en France d'aussi superbe en ce genre, de basti avec tant de propreté et d'enrichi d'aussi belles sculptures." Puis traversant la vieille église, Louis XIV gagne les étages tandis que les dames se reposent au rez-de-chaussée, dans la salle des comptes. Plus tard, elles rejoindront le roi pour assister au souper des invalides, dans les vastes réfectoires dont les grandes peintures murales n'en finissent pas d'exalter la puissance militaire du royaume.
Le monarque examine lui-même le pain et les viandes servis aux tables des officiers et des soldats. Il veut tout voir, tout savoir et s'attarde auprès des manicrocs (qui utilisent un croc en guise de main). Ces invalides qui ne peuvent se débrouiller seuls bénéficient d'un statut particulier. (...) Le roi, qui ne veut négliger aucun détail d'organisation, rejoint ensuite le réfectoire des moines lais. Ces invalides, pour la plupart blessés à la face, reçoivent une alimentation particulière. La visite royale s'achève par l'apothicaire-rie et l'infirmerie où toute l'assistance s'extasie devant la verve et la bonne santé d'un invalide de cent six ans ! A sept heure le ciel est encore clair quand le roi remonte en carosse dans la cour royale au son des trompettes et des tambours.
Cette visite, la plus complète qu'ait jamais fait Louis XIV, a marqué l'histoire des Invalides. Mieux : c'est sur son modème que l'on calquers ensuite toutes les visites royales et princières.




Louis XIV visitant l'hôtel royal des Invalides
Pierre-Denis Martin (1663-1742)


Nicolas mourut aux Invalides, âgé de 87 ans, le 9 janvier 1705. Là encore Dangeau le signale (X, page 228). Vendredi 9, à Marly. Desroches, gouverneur des Invalides et qui avait un cordon rouge de l'ordre de Saint-Louis est mort. De même le Mercure galant publia cette notice : Il alla faire sa cour au Roi huit jours avant sa mort et jamais il ne parut en meilleure santé. Il avait perdu son épouse quelques années auparavant, qui était dans un âge peu avancé. Mr des Roches était fort aimé aux Invalides. Son gouvernement était doux et tranquille, il avait néanmoins le secret de se faire craindre. Feu Mr de Louvois qui avait pris soin de sa fortune, en faisait beaucoup de cas. Sa maison a toujours donné beaucoup d'officiers aux troupes du Roi, et il a toujours paru que la valeur y était héréditaire. Celui qui donne lieu à cet article, vivait dans une grande piété. Ses heures étaient réglées comme celles d'un religieux. Quand la vertu d'un militaire a échappé aux dangers de son état, elle est bien épurée et bien solide.

Enterré aux Invalides, sa tombe fut profanée à la Révolution et il fut re-inhumé devant l'autel.



blasons

D’Amfreville : d'argent à un aigle de sable



Il avait épousé Michelle, dame de Troussencourt et de Francastel, fille de François d'AMFREVILLE (sur Iton), et d'Anne de Gouy. Le couple résidait à Francastel comme nous l'indique une vente faite le 14 juillet 1685 à Nicolas d'Orange, chevalier, seigneur des Roches et autres lieux, maréchal général des logis de la cavalerie de France, gouverneur des ville, château et baronnie de Fougères en Bretagne, demeurant en son château de Francastel, de deux journaux de terre à Domeliers etc. Il eut un fils et trois filles. Ce fils unique mourut avant son père, ce qui explique que les lettres de noblesse concédées à Nicolas Dorange, aient pu se trouver ultérieurement en possession d'un descendant collatéral. Deux des filles se marièrent : l'une, Marie-Elisabeth, avec François de Gouy, comte d'Arsy, marquis de Cartigny ; l'autre, Charlotte, avec Henri-Martin Le Marquetel, seigneur de Montfort. La troisième, Henriette Madeleine, fut abbesse de Fervarques, nommée par le Roi en décembre 1700.



Sources principales :
Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, par René Kerviler, volume 12.
Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe - Borel de Hauterive,
  -1870 p 179 (article Dorange) ;
  -1924 p385 (article sur les gouverneurs des Invalides avant la Révolution) ;
  -1925 (75), Edité en 1925, page 270 (complément du à une intéressante notice parue dans l'Intermédiaire des chercheurs et curieux n° du 30 septembre 1925)
Les Invalides, trois siècles d'Histoire; Hozier tome I p 80.
Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg - 1875 (4) qui reproduit la lettre de noblesse
Biographie manuscrite conservée à la bibliothèque de Cherbourg.
Recueil des edits, déclarations, ordonances arrêts et réglemens concernant l'Hôtel Royal des Invalides (tome premier sur Google books)

Une biographie a été publiée par M. Vérusmor dans le Journal de Cherbourg du 31 mai 1835.









Lien de Parenté

Nicolas d'ORANGE
¦
Marie Elisabeth d'ORANGE
¦
Michel Jean de GOUY, marquis de CARTIGNY
¦
Louis, marquis de GOUY d'ARSY
¦
Monique de GOUY d'ARSY
¦
Arsène, comte O'MAHONY
¦
Maurice, comte O'MAHONY