Génération I

 

 

 

 

Jeanne Baptiste de MAUBOUHAN

épouse

le 08/05/1613

à Besançon

Jean Jacques CHIFFLET

 

 

 

Jeanne Baptiste est la fille de François Jules, seigneur de Montoillotes, mayeur de Vesoul, intendant des Salines de Franche-Comté, et de Françoise Bannelier.

Elle est décédée le 27 mai 1635 à Bruxelles..

 

Jean-Jacques est le 3ème enfant de Jean Chifflet, philosophe et médecin, .

Il est né à Besançon

le 21 janvier 1588.

 

Premier médecin de Philippe IV roi d'Espagne et du Portugal et Comte de Bourgogne et de Charolais... Onze fois co-gouverneur de Besançon de 1616 à 1629. Son Vesontio. publié en 1618, en fait un homme de lettres célèbre.

 

 

Ils eurent neuf enfants dont un seul assura la descendance.

 

  • Jean, chanoine, aumônier du gouverneur des Pays-Bas, né en 1614 à Besançon (25), décédé en 1661 portant le titre de prédicateur de Philippe IV d’Espagne.

 

  • François Jules, historien et écrivain, abbé de Balerne, Chancelier de la Toison d’Or, né le 15 avril  1615 à Besançon (25), décédé le 8 juillet 1676 à Dôle (39)

 

  • Marie, née  le 15 novembre 1618 à Besançon (25)

 

  • Jeanne Antoine, née le 19 février 1620 à Besançon (25)

 

  • Isabelle, née le 18 septembre 1622 à Besançon (25)

 

  • André, né le 10 octobre 1623 à Besançon (25)

 

  • Paul Ferdinand, docteur en phylisophie, prieur d’Igny en Champagne, né à Bruxelles.

 

  • Philippe-Eugène, né le 22 novembre 1630 à Bruxelles, décédé le 11 novembre 1713 à Besançon (25), épouse le 24 août 1660 à Noironte (25) Marie Anne Monnier

d’ou descendance

 

  • Henry Thomas, antiquaire et numismate, il était prêtre et aumônier de Catherine de Suède, né le 27 avril 1635 à Bruxelles.

 

 

 

 

 

Génération II

 

 

 

 

Marie Anne MONNIER

épouse

le 24/08/1660

à Noironte (25)

Philippe Eugène CHIFFLET

 

 

 

Marie Anne est la fille d’ Anathole, seigneur de Mamirolles, Noironte et Villeperot, docteur ès droit, lieutenant du juge de la régalie de Besançon, et d’ Estiennette de Menou.

Elle est née à Besançon

le 22 avril 1642.

 

 

Philippe Eugène est le 8ème enfant de Jean-Jacques Chifflet.

Il est né à Bruxelles

le 22 novembre 1630.

 

1635-1643 

Guerre dite de Dix Ans. La Franche-Comté est ravagée par les troupes françaises sous les ordres du duc de Longueville et du comte de Grancey, et par les troupes de Bernard de Saxe-Weimar,  au service de Richelieu. 

1668 

Traité d'Aix-la-Chapelle qui restitue la Comté à l'Espagne.

 

Né à Bruxelles Philippe Eugène avait eu pour parrain et pour marraine S.M.C Philippe IV d’Espagne et l’infante Isabelle qui gouvernait le comté de Bourgogne. Il avait du vivre assez longtemps dans cette cour de Bruxelles, européenne avant la lettre, y acquérant de solides bases administratives et linguistiques (en 1665 c’est à lui que la ville de Besançon fit appel pour traduire le traité d’échange rédigé en espagnol). Son père, vieillissant, lui demanda de rejoindre Besançon pour y veiller aux intérêts de la famille. Il vint s’y établir dès 1660, date à laquelle l’abbé de Balerne célèbrera à Noironte son mariage avec la fille du seigneur des lieux, Marie Anne Monnier, dame de Villeperot. Les Chifflet étaient ainsi réintroduits dans le cénacle des dirigeants bisontins, à une époque où la ville payait encore les conséquences économiques de la guerre de dix ans. En 1662 Philippe-Eugène est élu co-gouverneur. Il est élu à nouveau en 1664. En 1676 il est tenu pour assez sur aux yeux des autorités d’occupation pour être nommé l’un des trois échevins qui assisteront le nouveau maire. Le Parlement rétabli à Dôle par Louis XIV cette même année, il en devient conseiller. Participant à la remise en route de l’institution judiciaire, il devait occuper ce siège jusqu’en 1699. A cette date il résigna en faveur de son fils Claude-Nicolas. Il mourut le 11 septembre 1713.

 

Source : « Postérité de Jean-Jacques Chifflet » publiée par l’Association Chifflet

 

Ils eurent quatorze enfants : 5 qui moururent enfant, 7 qui se répandirent dans les différentes maisons pieuses que comptait Besançon et 2 qui constituèrent les deux lignes de la postérité de Jean-Jacques Chifflet.

 

  • Jean Etienne, jésuite, né le 3 janvier 1662 à Besançon (25)

 

  • Marie Thérèse, carmélite, née le 28 mars 1663 à Besançon (25)

 

  • Denis (Bon) Philippe, supérieur des Carmes Déchaux pour la Comté, né le 4 février 1665 à Besançon (25)

 

  • Jules Maxime, né le 20 février 1667 à Besançon (25)

 

  • Anne Etiennette, née le 23 juillet 1669 à Besançon (25)

 

  • Catherine Françoise, née le 10 octobre 1671 à Besançon (25), décédée le 15 janvier 1692 à Besançon (25), épouse le 17 juin 1692 à Besançon (25) Christophe de CHAILLOT, seigneur de Pin l’Emagny et de Dampierre, conseiller au Parlement de Besançon

d’ou branche de Chaillot

 

  • N ? décédé enfant le 24 août 1673 à Besançon (25)

 

  • François Thomas né le 21 octobre 1673 à Besançon (25) et mort à 2 ans le 24 août 1675 en cette même ville.

 

  • Claude Nicolas né le 21 octobre 1675 à Besançon (25) et décédé le 12 novembre 1698 en cette même ville épouse le 25 novembre 1698 à Besançon Jeanne-Baptiste d’Orchamps

d’ou branche de Chifflet d’Orchamps

 

  • Pierre, curé de Mancenans. 

 

  • Marie, religieuse bénédictine née le 18 juillet 1678 à Besançon (25). 

 

  • Paul Ferdinand né le 23 novembre 1680 à Besançon (25) et décédé à 3 ans le 23 mai 1683 en cette même ville.

 

  • Françoise, religieuse

 

  • Eugène, Carme déchaux

 

 

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Génération III

 

 

 

 

Jeanne Baptiste d’ORCHAMPS

épouse

le 21/11/1698

à Besançon

Claude Nicolas CHIFFLET

 

 

 

Jeanne Baptiste est la fille de Louis, seigneur d’Onans et Mancenans, membre de la Cour de Justice établie par l’Espagne à Besançon, et de Jeanne Françoise Despotots.

Elle est née à Besançon

le 28 juillet 1674.

 

 

Claude Nicolas est le fils de Philippe Eugène Chifflet, conseiller au Parlement de Besançon, co-gouverneur de Besançon, échevin de cette ville, conseiller au Parlement de Dôle.

Il est né à Besançon

le 21 octobre 1675.

 

1678 

Traité de Nimègue qui cède la Comté à la France

1679

Le Parlement est transféré de Dole à Besançon.

 

Claude Nicolas était un juriste d’une qualité reconnue. Il ne semble pas avoir nourri d’ambitions seigneuriales, se contentant de son domaine de Palente, dans la famille depuis son quadrisaïeul Laurent CHIFFLET. Avocat, il abandonna en 1719 l’office de conseiller au Parlement de Besançon que son père lui avait cédé vingt ans auparavant selon l’usage. Il exercera à partir de cette date comme jurisconsulte tout en continuant d’apporter un concours actif aux réformes judiciaires entreprises dans la province par les chanceliers successifs avec lesquels il entretenait une correspondance nourrie. En épousant en 1698 l’une des héritières de l’hôtel qui jouxtait celui des siens il agrandissait son pré-carré bisontin. 

 

Source : « Postérité de Jean-Jacques Chifflet » publiée par l’Association Chifflet

 

Ils eurent dix enfants :

 

  • Marie Françoise Eugénie, née le 20 octobre 1699 à Besançon (25), décédée le 15 octobre 1776 à Besançon (25), épouse le 14 novembre 1722 à Besançon (25) Joseph MATHEROT de DESNES, conseiller au Parlement de Besançon

Ayant donné à l’Eglise tous leurs garçons, la postérité vient des filles, d’ou descendances Mareschal de Sauvagney et Circourt

 

  • Philippe Eugène  né le 15 février 1703 à Besançon (25)

 

  • Marie Gabrielle Françoise née le 25 août 1708 à Besançon (25)

 

  • Antoine François Joseph né le 3 décembre 1710 à Besançon (25) et décédé à 3 ans le 29 novembre 1713 en cette même ville.

 

  • Marie Anne, née le 20 novembre 1712 à Besançon (25), décédée le 22 mai 1756 à Besançon (25), épouse le 28 octobre 1743 à Besançon (25) André Joseph  d’ ARNAUD de PREMONT de LORAY officier de carabiniers, chevalier de Saint-Louis

d’où descendances Masson d’Esclans, Terrier Santans, Terrier de Loray et Tinseau

 

  • Claude, né et décédé jeune entre 1713 et 1717. 

 

  • Nicole, née et décédée jeune entre 1713 et 1717. 

 

  • Etienne Joseph François Xavier né le 8 décembre 1717 à Besançon (25) et décédé le 9 juin 1782 à Esbarres (21) épouse lé 9 juin 1749 à Esbarres (21) Marie Marguerite Berbis de Rancy.

d’où descendance Girangy et Aligny

 

 

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Génération IV

 

 

 

 

Marie Marguerite BERBIS de RANCY

épouse

le 9/06/1749

à Esbarres

Etienne CHIFFLET d’ORCHAMPS

 

 

 

Marie Marguerite  est la fille de Bénigne de Berbis, baron d’Esbarres, marquis de Dracy, descendant de Pierre Berbis, décédé en 1452, seigneur de Marliens, lieutenant du Chancelier de Bourgogne, conseiller et maître des requêtes à l’hôtel des ducs de Bourgogne, Garde des Sceaux de Philippe le Bon, anobli en 1435

et d’Elizabeth Charlotte de Scorailles.

Elle est née à Dijon

le 23 septembre 1728

 

 

Etienne Joseph François Xavier est le fils de Claude Nicolas Chifflet, juriste et avocat, conseiller au Parlement de Besançon, jurisconsulte.

Il est né à Besançon

le 8 décembre 1717.

 

 

 

Très jeune avocat en 1736, François Xavier s’illustre dès son arrivée au barreau dans un procès ou était impliquée la très puissante confrérie de la Croix. Reçu au Parlement en 1740, il en suivit avec avidité les débats .Tous deux liés à son père, le vieux chancelier d’Aguesseau et le célèbre président Bouhier, membre de l’Académie Française,  lui servirent de mentor. C’est dans la parenté dijonnaise du vieil académicien qu’il élira son épouse. Il prit l’habitude de joindre à son nom celui d’Orchamps, éteint avec son oncle. A Besançon, l’hôtel d’Orchamps jouxtait celui des Chifflet. Il adjoignit à ce bloc la « maison poulet » ainsi qu’un grand jardin où il fit bâtir une orangerie. C’est ici ainsi que dans les terres bourguignonnes d’Esbarres que s’écoulera la vie des Chifflet d’Orchamps. Le conseiller puis président Chifflet ne pourra cependant pas s’y sacrifier au calme des études : en 1752 le maréchal de Talard lui demanda en effet d’organiser l’Académie des lettres qu’il fondait à Besançon. Il en sera un des premiers membres. En 1754 il est  accueilli au sein de la Compagnie de Dijon. En 1755 il achète l’office du président Simon et c’est en qualité de Président à mortier qu’il devra se déterminer lors de la première fronde des parlementaires bisontins en 1759.  Pendant plusieurs années il sut faire preuve d’indépendance d’esprit et distinguer dans l’exercice de l’autorité royale ce qui relevait de l’arbitraire et ce qui consolidait le bien commun. En 1771 il est nommé Premier Président du Parlement formé à Besançon puis de celui de Metz en 1775. Il décède à Esbarres en 1783.

 

 

Ils eurent dix enfants :

 

  • Catherine, née le 4 octobre 1751 à Besançon 525), décédée le 11 mai 1807 à Besançon (25), épouse le 24 juin 1773 à Besançon (25) Claude BOQUET de COURBOUZON.

d’où descendance O’Mahony

 

  • Marie Joseph Elizabeth, chanoinesse de Sainte Claire à Lons, née le 6 août 1752 à Besançon (25) décédée le 4 décembre 1778 en cette même ville. 

 

  • Marie Joseph Eugénie, née le 5 juillet 1754 à Besançon (25) décédée à 25 ans le 14 décembre 1779 à Dijon (21).

 

  • Pierre Etienne Marie, capitaine des chevaux-légers de la Garde du Roi, né le 23 août 1755 à Besançon (25) et mort aux guerres d’Italie sous les ordres du général Bonaparte.

 

  • Marie Ignace, née le 6 juillet 1758 à Besançon (25) décédée à 11 ans le 3 février 1769 en cette même ville.

 

  • Marie Andrée, dite Madame de FANGY du nom d’une terre près d’Esbarres, chanoinesse de Montigny lès Vesoul, née le 18 février 1764 à Besançon (25) décédée le 10 avril 1839 en cette même ville. Elle se fera l’instigatrice, avec Madame d’Esternoz, de la branche comtoise des Filles de Marie.

 

  • Marie Etiennette née le 13 janvier 1765 à Besançon (25) décédée à 17 ans le 29 février 1782 en cette même ville.

 

  • Marie Bénigne Ferréol Xavier, vicomte CHIFFLET, baron et pair de France, né le 21 février 1766 à Besançon (25) décédé le 13 septembre 1835 à Montmirey, épouse le 29 avril 1806 à La Muyre Marie Anne de Grivel, décédée le 19 août 1841 à Recologne. Voir célébrités

 

§         Marie Joséphine née le 1er mai 1810 à Montmirey la Ville (39), décédée le 27 avril 1847 en cette même ville, épouse le 30 avril 1840 à Besançon (25) Albert Baptiste PICOT de MORAS d’ALIGNY

D’où descendances MENTHON, d’ALIGNY, d’USSEL et MONTRICHARD

 

§         Ferdinand, vicomte Chifflet d’Orchamps, né le 30 novembre 1812 à Besançon (25), décédé le 30 mai 1879 en cette même ville, épouse le 17 février 1840 à Besançon Marie Victorine ROY de LA CHAISE, fille de Pierre et de Catherine de Grivel de Villey, née le 26 septembre 1823 à Monétan sur Allier et décédée le 14 novembre 1910 à Recologne.

Sans descendance, avec le dernier vicomte Chifflet d’Orchamps s’éteint le nom Chifflet.

 

 

  • Marie Ignace Ferjeux, dit Jean, CHIFFLET de VILLARS, né le 19 août 1767 à Besançon (25) décédé à 18 ans le 1er mai 1785 en cette même ville.

 

  • Marie Reine Françoise de Paule, née le 2 avril 1770 à Besançon (25) décédée le 15 février 1839 en cette même ville, épouse le 30 janvier 1737 à Dijon Marie Bonaventure CAMUS de FILAIN .

N’ayant pas eu d’enfant, tous leurs biens revinrent aux Chifflet.

 

 

 

 

Génération V

 

 

 

 

Catherine CHIFFLET d’ORCHAMPS

épouse

en 1773

à Besançon

Claude BOQUET de COURBOUZON

 

 

 

Marie Jeanne  Baptiste Benigne, connue des siens sous le surnom de Catherine, est la fille aînée de François-Xavier Chifflet d’Orchamps, premier Président du Parlement de Besançon puis de celui de Metz.

Elle est née à Besançon

le 4 octobre 1751

 

 

Claude Antoine, baron de Courbouzon est le petit fils de Claude François Boquet de Courbouzon, président à Mortier au parlement de Franche-comté, fondateur et premier secrétaire perpétuel de l’académie des lettres.

Il est né à Besançon

le 19 septembre 1741.

 

1789

La Franche-Comté est divisée en trois départements : Haute-Saône, Doubs et Jura

 

Claude a été élevé sous la stricte direction de son aïeul le célèbre jurisconsulte et premier secrétaire perpétuel de l’Académie de Besançon, formé au collège Mazarin. Depuis 1764 il exerce la charge de conseiller au Parlement. Quatre ans après son mariage, il devient le troisième président à mortier de son nom. Lorsqu’en 1791 Catherine décide de partir en émigration avec trois de ses filles et son gendre de Girangy, Claude reste à Besançon avec sa fille Julie qui mourra en pension avant le retour de sa mère. Sa fortune, ses sentiments, sa distinction  désignaient le président de Courbouzon à la vindicte des clubs. Il fût contraint de divorcer pour préserver ses biens. Il séjourna en prison à Besançon puis à Dijon. En 1796 il put aller à la frontière reprendre ses filles mineures. La conduite de ses affaires pâtit de l’absence des conseils de Catherine qui ne rentrera qu’à la paix d’Amiens pour s’éteindre cinq ans plus tard en 1807 brisée par tant d’épreuves. Il meurt en 1813. C’est lui qui a fait construire l’hôtel de Courbouzon-Villefrançon (actuelle faculté des lettres sur la façade de laquelle on peut voir son chiffre) situé au 18 rue Chifflet.

 

Ils eurent quatre enfants :

 

  • Victoire, née le 23 mai 1771 à Besançon, décédée le 4 juin 1866 à Courbouzon, épouse le 31 mai 1791 à Besançon Charles Pierre LE BAS de GIRANGY.

d’où descendance O’Mahony

 

  • Claire, chanoinesse non professe de Lons, née le 7 septembre 1776 à Besançon, décédée le 10 février 1852 à Buffard (25), épouse le 6 juin 1804 à Besançon Eugène Philippe GARNIER de FALLETANS.

Sans postérité.

 

  • Julie, chanoinesse, née le 26 décembre 1780 à Besançon et morte vers 20 ans.

 

  • Marie, née le 2 mai 1784 à Besançon, morte sans postérité lors de ses premières couches le 11 juillet 1817 à Dieuze (57), épouse le 10 juillet 1816 à Besançon l’inspecteur des salines Claude Louis PERNOT de FONTENELLE .

Sans postérité.

 

Claude François est né en 1682 à Lons le Saunier et mort à Besançon en 1762. Il réunissait en lui ce qui est le plus capable de plaire : une taille majestueuse, les grâces de la figure et les plus brillantes qualités de l’esprit. Son mérite bien apprécié le poussa sur la voie des députations à la cour et c’est ainsi qu’il se trouva à portée de lier commerce avec le célèbre d’Aguesseau qui le chargea de plusieurs commissions importantes. Parmi ses œuvres, « Recherches sur l’histoire du parlement » et « Eloges des académiciens morts ».

 

 

 

 

 

Génération VI

 

 

 

 

Victoire BOCQUET de COURBOUZON

épouse

le 31 mai 1791

à Besançon

Charles Pierre

Le BAS de GIRANGY

 

 

 

Marguerite Marie Françoise, que l’on surnommait Victoire, est la fille aînée du baron Claude Antoine Bocquet de Courbouzon, conseiller au Parlement de Besançon, président à mortier de son nom.

Elle est née à Besançon

le 23 mai 1774

 

Charles Pierre est le fils de Pierre René Le Bas de Girangy, gentilhomme ordinaire de la Chambre, officier de cavalerie.

Lieutenant-Colonel de cavalerie dans les Gardes du Corps, il devient  Conseiller de Préfecture à sa retraite et se lance avec succès dans l’exploitation de carrières de plâtre.

Il est né à Paris

le 8 septembre 1760.

 

Peu après la célébration de leur mariage le jeune ménage émigre en Allemagne. Leur fuite devant les armées révolutionnaires les mena de Hanovre à Brunswick et enfin à Wolfenbuttel. Charles Pierre servit chez les Princes  puis à l’armée de Condé. Le décès de ses trois premier enfants, faute de nourriture, en dit assez sur les conditions de vie. Ces épreuves révélèrent ses aptitudes pour la mécanique puisqu’il monta une affaire de tissage près de Wolfenbuttel. Lors de la paix d’Amiens (1802) ils revinrent en France et s’installèrent au Boisgeloup, près de Gisors. Quelques années plus tard, en 1810, ils retournent à Courbouzon, en Franche Comté. Réintégré en 1814 dans les Gardes du Corps avec rang de lieutenant colonel de cavalerie, ayant à ce titre accompagné Louis XVIII dans sa fuite vers Gand lors des cent jours, Charles Pierre est mis à la retraite en 1816 avec la croix de Saint-Louis et le grade d’officier dans la Légion d’Honneur.

Actif, la sinécure de conseiller de préfecture ne pouvait lui suffire : il se lança avec succès dans l’exploitation de carrières de plâtre sur le territoire de Courbouzon, ce qui assura à sa famille une prospérité certaine après sa mort survenue dans cette maison le 31 janvier 1831. Sa veuve ne décèdera au même lieu que le 4 juin 1866, l’une des dernières chanoinesses non professes du chapitre de Lons.

 

Ils eurent douze enfants dont :

 

  • Adèle, née le 14 novembre 1796 à Hanovre (Allemagne), décédée le 15 janvier 1857 à Dôle (31), épouse le 26 novembre 1817 à Courbouzon (39) Paul Eugène GARNIER de FALLETANS.

d’où descendance O’Mahony

 

  • Pauline, née le 26 décembre 1797 à Brunswick (Allemagne), décédée le 13 juillet 1852 à Bourbon Lancy (71), épouse le 5 février 1817 à Courbouzon (39) Charles de RICHARD d’IVRY.

d’où descendances Richard d’Ivry, Choderlos de Laclos et Gillet de Thorey

 

  • Maurice, né le 4 septembre 1799 à Woffenbüttel (Allemagne), décédé le 25 avril 1871 à Courbouzon (39), épouse le 10 octobre 1831 à Sercy (71) Anne du Bessey de Contenson.

d’où descendances Rance de Guiseuil et de Rotalier

 

  • Louise, née le 6 décembre 1800 à Woffenbüttel (Allemagne) et décédée enfant.

 

  • Reine, née le 24 mai 1802 à Woffenbüttel (Allemagne), décédée le 18 décembre 1894 à Dôle (31).

 

  • Théodore, né le 8 octobre 1804 à Gisors (27), tombé à 30 ans au service de la reine Marie du Portugal le 18 février 1834 à Santarem.

 

  • Frédérique, née le 3 juillet 1807 à Gisors (27), décédée le 23 mars 1887 à Dôle (31).

 

  • Fidèle, née le 18 août 1808 à Gisors ( 27), décédée le 23 avril 1879 à Dôle (39), épouse le 25 septembre 1838 à Courbouzon (39) Jacques TEXIER de LA POMMERAYE.

d’où descendances Texier de La Pommeraye et Brocheton de Circourt

 

  • Marie Adélaïde, née le 25 février 1814 à Courbouzon (39), décédée le 3 février 1855 à Courbouzon (39).

 

 

 

 

Génération VII

 

 

 

 

Adèle

Le BAS de GIRANGY

épouse

le 26/11/1817

à Courbouzon

Eugène GARNIER

de FALLETANS

 

 

 

Adèle est la fille aînée de Charles Pierre Le Bas de Girangy lieutenant colonel de cavalerie dans les Gardes du Corps. Elle est née en émigration en Allemagne le 14 novembre 1796 à Hanovre.

 

Paul Eugène est le fils de Pierre Garnier de Falletans, Il est Garde du Corps du Roi et chevalier de Malte. Il est né à Dôle

le 16 mai 1785.

 

1834

Inauguration du canal du Rhône au Rhin

1856

Le chemin de fer arrive à Besançon

 

 

 

Ils eurent trois enfants :

 

  • Philippine Octavie, née le 18 septembre 1818 à Courbouzon (39), décédée à 30 ans le 5 décembre 1849 à Dôle, sans alliance.

 

  • Eugénie, née le 4 juillet 1823 à Courbouzon (39), décédée le 22 janvier 1906 à Dôle, épouse le 21 février 1848 à Dôle Arsène comte O’Mahony.

d’où descendance O’Mahony

 

  • Mélanie, née le 6 juillet 1825 à Courbouzon (39), décédée le 5 novembre 1899 à Dôle, sans alliance.

 

 

 

 

 

Générations suivantes

Voir généalogie O’Mahony