11 juillet 1881

Maurice O’Mahony

épouse

Marthe d’Amphernet de Pontbellanger

 

 

Quatre siècles avant, le 15 juin 1581, René, fils de Jehan III d’Amphernet et de Suzanne de Pontbellanger, héritait de Jacques, dernier comte de Pontbellanger, frère de sa mère, à condition de prendre le nom et les armes de Pontbellanger. Ainsi naquit la Maison d’Amphernet de Pontbellanger. Le fils de René étant mort en 1681 sans héritier, l’obligation de porter le nom et les armes de Pontbellanger passa à la branche aînée d’Amphernet (dite branche normande). Cette tradition perdure puisque l’aîné de la branche cadette (dite branche bretonne) devenu le seul représentant de la maison au début du XXème siècle, respecte l’obligation de Jacques de Pontbellanger. 

 

 

 

d’Amphernet

 

de Pontbellanger

 

      

      

     

     

       

 

 

 

d’Amphernet de Pontbellanger

 

 

 

 

La maison d'Amphernet est, selon Laîné et Chevillard, l'une des plus anciennes du royaume. Cette ancienneté, les services rendus dès le XI siècle, les grandes alliances contractées lui assurent une place distinguée dans les rangs de la noblesse de France. Elle a prouvé son origine chevaleresque devant Montfault en 1463. Ses membres ont figuré sous les titres de Miles, Armiger, chevalier, escuyer, noble homme patron, seigneur présentateur, noble et puissant, haut et puissant seigneur, baron de Montchauvet et Harclais, baron de Pontbellenger, baron de Contrebise, baron et marquis d'Amphernet, comte et vicomte d'Amphernet de Pontbellanger. Dès les temps féodaux, elle a fait de nombreux aveux et hommages au roi; elle a possédé en outre de nombreux fiefs dans la haute et dans la basse Normandie. Celui de son nom, dont le chef est assis dans la paroisse de Mesnil-Patry, avait une extension considérable dans celle Viessoix et avait en outre des ramifications dans celles de Truttemer-le- Grand et de Truttemer-le Petit, de Saint-Christophe, de Saint-Lambert-sur-Orne, de Saint-Rémy-sur Orne, de Bernière-le-Patry, etc.

En 1066, Sulpice et Guillaume d'Amphernet accompagnent le duc de Normandie à la conquête de l'Angleterre. Leur nom est inscrit à l'Abbaye-aux-Hommes de Guillaume le Conquérant à Caen. En 1154, 1155, 1158, 1184 Rodolphe d'Amphernet et son fils Guillaume sont cités dans des chartes relatives à l'abbaye de Jumiéges, sous Louis VII et Philippe Auguste . Jourdain d'Amphernet participe, avec Richard Coeur de Lion, duc de Normandie et roi d'Angleterre, à la prise de Saint-Jean-d'Acre, en 1191. Le nom et les armes des d'Amphernet figurent dans la salle des Croisades, au musée de Versailles. L'existence de Guillaume d'Amphernet dans la noblesse de Normandie est constatée en 1254 par une charte originale conservée aux archives de la Manche. Dans un arrêt rendu par le Parlement du roi, siégeant à Rouen le 5 janvier 1365, sont rappelés à la fois l'illustre origine, la noblesse de race, les grands biens et la haute autorité dont jouissait en Normandie Jehan d'Amphernet, chevalier, vivant en 1280, père de Richard. Ce chevalier, Jean, conjointement avec sa femme Thomase Gaalon, fonda la chapelle Saint-Michel, en l'église de Notre-Dame de Vire, où, jusqu'à la Révolution de I789, la famille d'Amphernet posséda des droits de patronage, d'enfeu et de sépulture, tombeaux, statues, grande vitre armoriée, épitaphe. La famille d'Amphernet de Pontbellanger opta pour la couronne de France lorsque le duché de Normandie fut rattaché à la France.

La famille d'Amphernet s'illustra aux cours des siècles...et paya un lourd tribut lors de la Révolution de 1789. Antoine Henry et Eléonor d'Amphernet furent généraux de l'Armée Catholique et Royale en Bretagne.

Bonaventure épousa en 1800 Henriette de Madec, fille de René Madec, nabab aux Indes.

Les descendants et représentants des Marquis d'Amphernet, baron de Pontbellanger demeurent aujourd'hui en Bretagne et en Vendée.

 


 
Les illustrations de la Maison

 

 

Bertrand

Filleul de Bertrand du Guesclin

Commandant du guet royal de Paris (1412)

Chambellan du roi Charles VI

 

Michel

Fils du précédent

Grand chambellan de France (1452)

Maître d’hôtel du roi (1467)

 

René I

Marquis d’Amphernet

Conseiller d’Etat en 1620

Président à mortier au parlement de Bretagne


René III

Marquis d’Amphernet

Conseiller du roi, Vicomte maire de Vire en 1688

 

Georges Michel

Vicomte maire de Vire en 1747

Gouverneur de Mortain

 

Antoine Henri

Vicomte d’Amphernet de Pontbellanger

Général en chef de "l’armée rouge" en 1795

Fusillé en 1796

 

Eléonor Constant

Baron d’Amphernet

Officier général des armées vendéennes et bretonnes

Fusillé en 1796


 

église de Pontbellanger

 

 

 

Généalogie de la Maison d’Amphernet

 

Branche cadette